Scoop: Le Tribunal Administratif Fédéral (TAF) au nom de la liberté d'expression favorise une campagne d'affichage anti-israélienne qui véhicule un discours de mensonges prétendant qu'Israël a volé la terre des palestiniens ! Les Tribunaux Suisse patricipent ainsi à la campagne de délégitimisation d'Israël…Une Cour de justice suisse a donné l’ordre aux CFF d’autoriser un groupe pro-palestinien d’afficher des posters virulemment anti-israéliens à la gare centrale de Zürich, rapporte le Tages Anzeiger mardi. Les membres de Palestine Solidarity Action avaient déjà essayé de placarder les affiches controversées dans plusieurs endroits de la gare en 2009, mais avaient été obligé de les enlever après 3 jours par la direction.
Les affiches nient à l’Etat d’Israël son droit à l’existence. Il est écrit par exemple : « 61 ans d’Israël, 61 ans d’injustice ». Ou encore, « Il n’y a pas de pays sans peuple au Moyen-Orient pour un peuple sans terre » et « Israël a été établi par la violence sur des terres palestiniennes ». Après avoir reçu l’interdiction d’afficher, le groupe s’est tourné vers la justice au prétexte que la mesure violait la liberté d’expression.
Sujet sensible
Le Tages Anzeiger rapporte que la Cour a statué en faveur du groupe et a ordonné aux CFF d’autoriser l’affichage des slogans. Les CFF peuvent faire appel mais il n’est pas sûr qu’ils le fassent.
"Le Tribunal Administratif Fédéral (TAF) a annulé la décision de la régie ferroviaire d'interdire une campagne d'affichage anti-israélienne, révèle l’ATS.
Le Tribunal estime que les CFF ont bafoué le droit à la liberté d’expression en interdisant une affiche pro-palestinienne placardée en gare de Zurich. Critique à l’égard de la politique de colonisation poursuivie par l’Etat hébreu, l’affiche reprochait à Israël de s’être «construit par la violence sur le sol palestinien». Elle en appelle à la «résistance» pour répondre à l’«illégalité».
Saisi d’un recours, le TAF enjoint à l’ex-régie d’autoriser la présence de cette affiche, commandée par un groupe alémanique de militants pro-palestiniens. Pour justifier leur veto, les CFF s’étaient prévalus d’un règlement interne, qui exclut de l’affichage les publicités et les messages traitant les thèmes sensibles de la politique internationale.
Selon le TAF, les gares constituent des espaces indispensables pour l’échange d’informations.
Le règlement des CFF est trop restrictif en excluant du champ de la liberté d’expression les thèmes les plus «chauds» de l’actualité internationale. (Arrêt BH.2011.2 du 18 mars 2011). nzz.ch"