L’Allemagne sera-t-elle minoritaire ou arrivera-t-elle à inverser la vapeur menées par l’allié traditionnel du monde arabe en Europe, la France ?
Selon le magazine « Der Spiegel », la Chancelière allemande Angela Merkel, qui recevra le chef terroriste Abou Mazen le mois prochain, devrait l’informer de l’opposition allemande à une déclaration unilatérale d’indépendance d’un Etat arabe palestinien supplémentaire.
Il y a quelques semaines, l’opposition israélienne avait tiré à boulets rouges sur le Premier ministre, accusé « de griller toutes les relations d’Israël avec les pays européens », après les informations sur « un coup de colère de la Chancelière allemande contre Netanyahou », qu’elle aurait accusé « de ne rien faire en direction de la paix ». Entre temps, Binyamin Netanyahou a effectué un voyage éclair à Berlin, et tout est rentré dans l’ordre !
L’Allemagne, plus que la France, est un allié traditionnel d’Israël au sein de l’Union européenne, mais il n’est pas sûr que l’opposition de Berlin à l’intention perverse de l’Autorité Palestinienne puisse l’emporter au sein de l’UE. La diplomatie israélienne va devoir déployer d’intenses efforts pour barrer la route aux terroristes. Le vote lors de l’Assemblée générale de l’ONU est perdu d’avance, puisque le bloc arabo-musulman est assuré d’une majorité automatique. Mais c’est au Conseil de Sécurité, dont les décisions ont plus de poids, qu’il faut concentrer tous les efforts.
23/04/2011