Des dissidents iraniens sont venus confirmer les craintes de Benyamin Netanyahou: le programme nucléaire de Téhéran ne cesserait en effet d'avancer. Le régime des mollahs entend ainsi profiter de l'assouplissement de la pression internationale et de l'attention détournée des Occidentaux pour se doter de l'arme atomique.
Largement occulté par l'actualité internationale débordante, le programme nucléaire iranien se poursuit. Selon le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, Téhéran a accéléré ses avancées en la matière, tirant profit d'un relâchement de la pression internationale.
Dans le même temps, le chef du programme nucléaire iranien, Fereydoun Abbassi, indiquait que son pays, allait continuer à enrichir de l'uranium à 20%. Et ce, pour alimenter "quatre à cinq réacteurs" dits de ''recherche nucléaire'' qu'il a prévu de construire dans les prochaines années.
Depuis plusieurs années, l'enrichissement d'uranium est au cœur d'une crise entre Téhéran et la majeure partie de la communauté internationale. Cet enrichissement ouvre en effet la voie à la fabrication d'armes atomiques.
Si le régime des mollahs n'a de cesse de démentir et d'accuser les Etats-Unis et Israël de s'être liés dans un complot, jeudi dernier, des dissidents iraniens ont affirmé avoir identifié une installation secrète iranienne, à 130 km de Téhéran. Ce site produirait la majeure partie des pièces nécessaires pour centrifugeuses, qui enrichissent les matières nucléaires.
''C'est une autre indication que Téhéran, contrairement à ce qu'il dit, n'est pas transparent, n'a pas l'intention d'être coopératif avec la communauté internationale, ne poursuit pas un programme d'énergie nucléaire pacifique, autrement il n'aurait pas besoin de ces choses'', a ainsi affirmé Alireza Jafarzadeh, un de ces dissidents.
En outre les Iraniens ont annoncé le redémarrage du réacteur de la première centrale iranienne, située à Bouchehr, pour début but mai. Le rechargement de son combustible, a démarré vendredi.