Plus de 400 disparus dans l'est de la Libye depuis le début de l'insurrection contre Mouammar Kadhafi, il y a six semaines. Nombre d'observateurs des organisations humanitaires redoutent le sort qui leur a été réservé. A savoir, tués ou enlevés par les forces gouvernementales.
Les parents et proches des victimes ont placardé des photos des disparus sur les murs des hôpitaux, priant leurs concitoyens de leur livrer tous les informations dont ils disposent.
Ahmed Mahdy Hussein, n'a pas donné de nouvelles depuis le 20 février dernier. Il est l'un des nombreux visages qui ornent désormais les établissements de Benghazi.
Parmi les disparus : Quatre médecins libyens et trois journalistes.
La majorité, cependant, est constituée de jeunes sympathisants avec les rebelles, qui ont afflué pour se joindre aux manifestations ou aux affrontements.
« La grande majorité sont des civils. Certains sont allés au front avec les rebelles, et depuis n'ont pas donné de nouvelles.
Beaucoup ont été capturés », explique Omar Budabous, coordinateur d'une équipe de recherches.
Son équipe de dix bénévoles et lui, compilent les listes de noms, additionnent les entrevues avec les parents éplorés et font le tour des hôpitaux d'Ajdabiyah, qui a changé de mains à plusieurs reprises.
Source : Reuters, via jpost