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Pourquoi manifester lundi 21 mars devant Canal plus : l’interview du réalisateur de la série antisémite le démontre!


Pourquoi manifester lundi 21 mars devant Canal plus : l’interview du réalisateur de la série antisémite le démontre!

Voici un entretien avec le réalisateur de la Série « le Serment », où le réalisateur accumule les mensonges, contre-vérités, et les fantasmes qui alimentent la haine d’Israël et l’antisémitisme. En lisant cet entretien publié dans le supplément TV du Monde daté du 21 au 27 mars, vous comprendrez combien il est urgent de manifester devant le siège de Canal Plus, le 21 mars à 18 Heures. Contre la désinformation, les mensonges sur Israël et le conflit du Proche Orient , et le silence médiatique, qui est coupable et responsable du massacre abominable d’Itamar.

Pour un éclairage complémentaire nous diffusons l'article nuancé et sans ambiguité de la Croix  

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« Diffusée par Canal+ le lundi 21mars, «The Promise» («Le Serment »),fiction passionnante en quatre volets de 90 minutes, traite, a travers de l’histoire du soldat Len et de sa petite-fille Erin, du mandat britannique en Palestine en 1945-1948 et dépeint la situation des Territoires occupés aujourd’hui.
Deux quêtes de vérité, deux tentatives de compréhension de situations complexes et douloureuses. Entretien avec son réalisateur,l’Anglais Peter Kosminsky. »

Pourquoi le mandat britanniqueen Palestine reste-t-il un épisode méconnu de l’histoire?
Il est peu connu, je pense, parce que nous étions très désireux d’oublier tout ça.
La Grande-Bretagne a déployé près de100000soldats en Palestine dans les années1940 et cette force a, en fait, été battue par les insurgés juifs. Les soldats britanniques ont harcelés, bombardés, kidnappés. On leur a tiré dessus. Plus généralement, on les a empêchés de remplir leur mission. Après le succès retentissant pendant la seconde guerre mondiale, ce fut une défaite humiliante, et la plupart des Britanniques – toute l’élite dirigeante de l’époque – ont voulu l’oublier dès que possible. Lorsque les soldats sont rentrés au Royaume-Uni, en 1948, personne ne voulait entendre parler de leur honte. Ils ont donc gardé pour eux leur douleur et leur tristesse, souvent en payant unprix personnel élevé. J’étais bien décidé à ce que cette histoire soit racontée

Quel type de documents etde témoignages avez-vous recueilli pour écrire cette histoire?
Durant quatre ans,une équipe de six chercheurs s’est frayé son chemin et a recréé l’histoire de Len et Erin dans les deux périodes qu’on traite, 1945-1948, et aujourd’hui. Nous avons retrouvé et interviewé plus de 80 ancien combattants du mandat britannique en Palestine. Certains étaient très vieux et il leur était difficile de rouvrir leurs boîtes de souvenirs, verrouillées depuis de nombreuses années. Mais nos deux chercheurs principaux– Sarah Barton et Sarah MacFarlane –ont passé des mois à gagner leur confiance, leur parlant d’abord au téléphone, puis parcourantle pays pour rencontrer chez eux ces braves vieux afin d’entendre leurs histoires.
Certains entretiens étaient chargés d’une grande émotion. Quelques-uns ont perdudes amis proches avec lesquels ils avaientcombattu pendant la guerre, et cela uniquementpour voir la Palestine coupée en deuxau terme d’une «simple» mission de maintiende la paix.
Nous avons épluché les archives de l’époque au Musée de la guerre impériale, cellesdu Musée des forces aéroportées à Duxfordet au Public Record Office à Kew où des milliers de rapports de renseignements déclassifiés peuvent être lus. Nous avons découvert des photographies inédites et des comptes rendus du voyage périlleux entrepris en 1948 par les Arabes palestiniens qui fuyaient face à l’avancée des forces juives.
Nous avons parlé à des universitaires israéliens qui avaient interrogé des femmes juives employées pour lier connaissance avec des soldats britanniques afin de leur soutirer des renseignements. Et nous avons parlé à leurs contrôleurs, les combattants de l’ombre de l’Irgoun, qui ont affronté et acculé la fière armée britannique dans une impasse après sa récente victoire pendant la seconde guerre mondiale.

Pourl’histoire contemporaine,nous avons interrogé des garçons et filles juifs israéliens, qui effectuent à 18 ans leur service militaire dans la défense de leur pays. Nous avons retrouvédes jeunes du mêmeâge de l’étranger, les membres du Mouvement de solidarité internationale, quoi ont affronté les bulldozers israéliens pour protéger les maisons des Palestiniens dans les territoires occupés.
Nous avons puisé dans les témoignages de Combattants pour la paix, Briser le silence et autres organisations inquiètes de la trêve difficile et non déclarée en Israël aujourd’hui.
Au cours de mes voyages de recherche dans la région, j’ai localisé et visité le site du massacre de Deir Yassin, trouvé l’ancien village arabe encore intact, mais qui est maintenant– c’est incroyable – utilisé commehôpital de haute sécurité pour des malades mentaux. Je suis resté dans la cellule où les combattants juifs condamnés par le gouvernement
du mandat britannique pour des faits d’insurrection attendaient leur mort,
j’ai parcouru les sites des récents attentats suicides et regardé à travers lemur de protection d’Israël, sans doute le symbole le plus manifeste et le plus glacial de la division sur notre planète.

Qu’ont ressenti les soldats britanniques traités de nazis?
Je pense que leur sentiment dominant fut l’incompréhension. Les hommes entraînés à tuer espèrent au fond d’eux-mêmes que quelque chose de positif, de constructif résultera de ce qu’ils font. Beaucoup étaient convaincusque, quoi qu’il se soit passé pendant la seconde guerre mondiale, eux – les soldats alliés – étaient intervenus pour empêcher le
génocidejuif. Ilss’attendaient à être accueilliscomme des héros par les juifs en Palestine.
Au lieu de ça, on leur a craché dessus, vidé des pots de chambre sur la tête,on les a évités dans les rues et traité de nazis, ceux-là mêmesqu’ils avaient combattus pendant six ans. Je pense que ça les a vraiment blessés.

Par conséquent, beaucoup sont passés de la sympathie pour le sort des juifs à l’antipathie, comme nous le montrons.

Voyez-vous un parallèle avec la situationque vous décriviez dans «Warriors», au moins dans l’impuissance ressentiepar les soldats étrangers?
Dans les deux cas, les soldats britanniques sentaient qu’ils étaient coincés au milieu d’une guerre qui était celle de quelqu’un d’autre. Dans les deux cas, les conditions d’engagement des soldats les empêchaient d’intervenir comme ils souhaitaient pour compenser le déséquilibre des pouvoirs.
Dans les deux cas, les soldats britanniques ont ressenti une empathie croissante avec l’opprimé. Mais je pense que la chose la plus révélatrice de la situation en Palestine dans les années 1940 a été la façon dont l’allégeance des soldats britanniques est passée des Juifs aux Arabes au fil du temps, et je ne pense pas qu’il existe un parallèle en Bosnie.

Quelle a été la réception de «The Promise» en Grande-Bretagne et en Israël?
L’attaché de presse de l’ambassaded’Israël à Londres a condamné le film, «le pire exemple depropagande anti-Israël»
qu’il n’a jamaisvu à la télévision?
Etait-ce une réaction individuelle ou y a-t-il eu une campagne contre le film?
L’accueil au Royaume-Uni a été extraordinaire – de loin le meilleur et le plus unanimedans la presse à propos d’un de mes films.
Le lobby juif n’a pas aimé du tout le film et l’a fait savoir sur Internet par des tweets et des blogs pendant plusieurs semaines, déplorant le portrait fait d’Israël aujourd’hui.
Le film n’a pas encore été diffusé en Israël. Mes collègues l’ont montré le mois dernier aux acteurs israéliens qui avaient participé au film et la réponse a été très positive. J’ai reçu des appels téléphoniques très gratifiants.

Comment s’est déroulé le tournage?
Le tournage a été très pacifique, mais nous avons rencontré un certain nombre de problèmes.
Bien que nous ayons toujours été parfaitement clairs sur la nature du projet et transparentssur le script, nous n’avions pas besoin, en tant que production étrangère, d’une autorisation du gouvernement pour tourner en Israël. Ce qui est différent du Maroc où j’ai filmé pour Channel 4 L’Affaire David Kelly.
Ainsi, cela dit, nous avions besoin de l’aide officielle pour des équipements militaires ou des sites officiels, et je suis désolé de dire que ce fut presque toujours refusé – le plus souvent sans explication. Je me souviens qu’un
jour nous étions sur le point de tourner une scène sur le toit plat d’un bâtiment à côté du mur à Abou Dis, quand des fonctionnaires ont sonné pour demander au propriétaire de nous arrêter – alors même qu’une autorisation
nous avait été accordée. Nous avons perdu une demi-journée entière de tournage.
Les scènes les plus ardues n’ont jamais été les scènes difficiles d’un point de vue technique, mais celles qui sont les plus proches de l’essence politique d’Israël aujourd’hui. Par exemple, dans l’épisode 4, une femme palestinienne tente d’empêcher que l’arméeisraélienne se serve de son enfant comme bouclier humain. Le soldat de Tsahal étant joué (avec brio) par un réserviste de l’armée et la Palestinienne par une Arabe israélienne toute aussi brillante) qui a une expérience personnelle de la vie dans les Territoires occupés, nous savions que l’émotion et les sentiments
provoqués par la scène allaient être difficiles à canaliser.
Quel sera votre prochain film?
Nelson Mandela, les années du début.

Propos recueillis par Macha Séry
ISRAËL-PALESTINE AUX ORIGINES DU CONFLIT LEMONDe DIMANCHE 20 / LUNDI 21 MARS 2011

 

 

Venez tous lundi 21 mars 18 h devant le siège de Canal Plus :1 place du  Spectacle 92130 ISSY LES MOULINEAUX pour proteste contre la diffusion de ce téléfiml et la désinformation massive dont est victime israêl de la part de nos médias 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 







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  • One thought on “Pourquoi manifester lundi 21 mars devant Canal plus : l’interview du réalisateur de la série antisémite le démontre!

    1. Nicole

      Ce que ce Monsieur Kominsky oublie de dire c’est que les soldats britanniques se sont conduits de manière affreuse en 1947 en arraisonnant le bateau Exodus en route pour Israël, avec à son bord des Juifs rescapés des camps d’extermination sur lesquels ils ont tiré à balles réelles, pour finalement les expulser du bateau et les déporter à bord de navires anglais, devinez où ? Dans des camps en Allemagne !!!! A l’époque, dans le monde et en France en particulier, il y a eu des manifestations monstres de réprobation contre les agissements ignobles des britanniques envers ces Juifs de l’Exodus. Et ces Anglais se sont étonnés, après cela, de l’animosité des Juifs à leur égard ?
      Je ne sais pas si le film de ce Monsieur Kominsky fait allusion à cet épisode tragique de la période qu’il dit avoir « traitée » pour son film? Mais j’en doute, tant la mauvaise foi est grande dès qu’il s’agit des Juifs et d’Israël.

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