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Face à la contestation, l’Iran et la Syrie pourraient utiliser le Hezbollah dans une fuite en avant


Face à la contestation, l’Iran et la Syrie pourraient utiliser le Hezbollah dans une fuite en avant

La presse est unanime pour affirmer que l’acte d’accusation dans l’assassinat de Rafic Hariri sera rendu public le 7 mars prochain. Les noms d’une vingtaine de personnes, libanaises et syriennes, figureraient dans l’acte d’accusation, affirment plusieurs journaux libanais. Si le Hezbollah est accusé, il pourrait se "révolter", à l’intérieur ou contre la FINUL et Israël. Un tel scénario profiterait à l’Iran et à la Syrie, en proie aux contestations, et leur permettra de réprimer à huis clos.

Un interlocuteur syrien nous affirme que « la tension est très vivre à Damas et dans les grandes villes, alors que les appels à la mobilisation contre le régime se multiplient ». Notre source souligne cependant que « le régime reste étrangement confiant. Car, d’une part, il tend la main à Israël et évoque sa disponibilité à reprendre les négociations de paix, et d’autre part, il peut réchauffer le front libano-israélien pour ressouder sa population contre un ennemi extérieur ».

La perspective d’une guerre entre le Hezbollah et Israël soulage également l’Iran. Le régime de Téhéran est en effet contesté, et craint que l’arrestation et l’emprisonnement, hier, des chefs de l’opposition, Mir Hussein Moussavi (et son épouse) et Mehdi Karoubi (et sa femme) ne radicalisent les opposants. Ces derniers entendent se mobiliser jusqu’à leur libération. Depuis hier, et en dépit des affirmations de leurs proches, les autorités démentent leur emprisonnement mais peinent à convaincre. A l’instant, la télévision « Al Arabiya » affirme que de violents accrochages se déroulent à Téhéran entre les manifestants et les forces de l’ordre. Pour faire diversion, l’Iran a besoin de crises externes, et le dossier libanais serait prêt à la faveur des révélations embarrassantes attendues dans l’acte d’accusation du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), la semaine prochaine.

C’est dans le même sillage, sans doute, que le Comité olympique iranien vient de menacer de boycotter les jeux olympiques de Londres en 2012. Selon« Elaph.com », les Iraniens protestent contre le symbole de « Londres 2012 », pourtant proposé depuis 2007. Pour Téhéran, « le dessin a une connotation israélienne », et demande son remplacement, selon « Elaph.com », qui ajoute que les Iraniens affirment que « d’autres pays musulmans boycotteront les jeux si l’emblème n’est pas modifié ». Le Comité international olympique réplique qu’il s’agit simplement d’une inscription artistique du chiffre 2012 (photo jointe).

L’axe irano-syrien cherche désespérément une cause extérieure pour détourner l’attention sur les déboires internes des deux régimes, menacés par la contestation qui souffle sur la région depuis la Tunisie, et que rien ne justifie son arrêt avant de balayer toutes les dictatures.

Khaled Asmar – mediarabe.com





Journaliste québécois, pro-atlantiste, pro-israélien,pro-occidental



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