Le mouvement contre-révolutionnaire misogyne et suprémaciste des Frères musulmans « modérés » prône l'apartheid religieux et sexuel.
Une figure de premier plan des Frères musulmans, le plus important groupe d'opposition de l'Égypte, a déclaré lundi que le nouveau « Parti liberté et justice » de la Confrérie maintient son opposition à l’éligibilité des chrétiens et des femmes à la présidence.
Saad al-Husseini, membre du Bureau d’orientation des Frères musulmans, la plus haute autorité exécutive du groupe, a dit que le nouveau programme du Parti sera annoncé à la fin mars, après avoir été approuvé par le Bureau d'orientation et le Conseil de la Choura. Il a ajouté que bien qu’ils s’en tiennent à leur position sur les coptes et des femmes, « ils respectent toutes les opinions ».
«Nous suivons la jurisprudence qui interdit aux chrétiens et aux femmes d’accéder à la présidence, mais cela ne signifie pas que nous imposons cette opinion au peuple, qui a la compétence inhérente à cet égard. Personnellement, j'accepte que des Coptes occupent des centaines de postes, y compris des postes de direction sensibles dans le pays, selon des critères d’efficience et de compétence et sans égard à leur proportion dans la société. » En même temps, Mohamed Morsi, porte-parole des Frères musulmans, a déclaré que le groupe fait pression pour un État civil, sans la tutelle du clergé. Morsi a déclaré que le groupe n’appelle pas à un État religieux.
Lors d'une interview à la télévision d'État dimanche soir, Morsi a dit: « L’état civil réclamé par l’islam et les Frères musulman permettrait d'assurer l'égalité des droits des Coptes. » Il a indiqué que le nouveau Parti ne sera pas de discrimination entre ses membres musulmans et chrétiens, hommes et femmes, et qu'il représente l’aile politique du groupe, tandis que les Frères musulmans continueront d’exercer l’ensemble de leurs activités sociales et de prédication.
Source : Muslim Brotherhood Sticks to Ban on Christians and Women for Presidency via Poste de veille