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Attentats et assassinats : L’identité historique des Palestiniens, par Maître Ramas-Muhlbach


Attentats et assassinats : L’identité historique des Palestiniens,   par Maître Ramas-Muhlbach

Le 23 mars 2011, les palestiniens ont perpétré un attentat à Jérusalem qui s’est soldé par la mort d’une touriste britannique outre 30 blessés dont certains dans un état grave. Le regain de violence palestinienne s’est traduit, les jours précédant, par l’envoi de roquettes qassam, de missiles Grad ou d’obus de portier sur les villes de Sdérot, Beersheba, Ashdod et Ashkelon. La branche armée du Djihad islamique a également promis l’intensification de ses opérations en Israël bien au delà des villes situées à proximité de la bande de Gaza, pour les motifs invoqués depuis ces quarante dernières années : il s’agit de « ripostes contre les crimes sionistes  commis contre le peuple palestinien » ou « l’absence de respect par Israël des déclarations et des Chartes de l’Onu »…

De son côté, la presse palestinienne impute à Israël l’escalade de la violence de ces derniers jours tout en minimisant l’attentat commis à  Itamar dans la nuit du 11 mars 2011, un peu comme s’il s’agissait d’un évènement anecdotique. La bavure israélienne ayant causé la mort d’enfants palestiniens quelques jours plus tard, a été grandement exploitée par la presse palestinienne qui a publié une série d’articles fustigeant Israël et dédouanant les palestiniens de toute responsabilité. Il en est par exemple ainsi d’un article portant le titre : « assassiner les bébés est admissible s’ils sont palestiniens » concernant tout ce qui n’aurait pas été dit sur l’attentat d’Itamar. Ce texte laisse tout d’abord planer un doute sur la nationalité palestinienne de l’assassin en reprochant aux journalistes, qui ont couvert l’information, de le présumer alors que le fait ne serait pas formellement démontré. Il est alors avancé que le responsable du massacre pourrait tout aussi bien  être un israélien à qui les salaires n’auraient pas été versés (sic).

Par ailleurs, le document justifie implicitement l’assassinat sordide en posant qu’il s’est produit dans une « colonie juive illégale », sur des « terres volées aux palestiniens », au milieu de réfugiés qu’Israël aurait chassés de leur terre ancestrale. La presse palestinienne cultive sur ce point la thèse imaginaire selon laquelle « la terre querellée » serait définitivement palestinienne alors que les palestiniens ne disposent d’aucun titre sur les parties désertiques sur lesquelles les implantations juives sont établie.

En d’autres termes, les juifs voleurs de terre mériteraient leur sort d’autant qu’Itamar a été fondé par des « juifs fanatiques qui pensent que l’on peut tuer les enfants non juifs » (sic) (est alors cité un extrait de Torat hamelekh).

De même est évoqué le propriétaire de l’immeuble voisin, en l’occurrence des disciples du Chabad Loubavitch, connus pour la teneur hégémoniste de leurs enseignements. Est également cité le livre «  le fondamentalisme juif en Israël » qui traiterait de la différence entre juifs et non juifs. Bref, les journalistes palestiniens expliquent que si les palestiniens ne tuent pas les juifs, ils risquent de se faire tuer par eux. Enfin, le document critique les journalistes qui ne s’occupent jamais du nombre d’enfants palestiniens tués, avant de lister sur plusieurs colonnes, les noms des enfants palestiniens concernés, tout en laissant entendre l’existence d’un déficit à combler (sic). Cette même technique de victimisation a été reprise tout au long de la semaine dans la presse palestinienne comme dans l’article de 26 mars 2011 intitulé : « Gaza: l'occupation israélienne frappe, proclame, menace et les Palestiniens meurent », où il est avancé que « l'occupation israélienne poursuit son escalade militaire en frappant partout dans la bande de Gaza, ciblant des civils, massacrant les enfants et les femmes, en prétendant protéger la sécurité des civils de son entité sioniste ». De même, le 26 mars 2011, la presse palestinienne titrait « Israël s’attaque aux civils dans la bande de Gaza : 8 tués en 2 jours, dont 2 enfants »….

Les années passent mais les palestiniens ne parviennent en fait pas à exister en dehors du conflit israélo palestinien comme si ce dernier constituait leur unique raison d’être. Sur un plan philosophique ils ne développent aucune thèse ou idée généreuse pour élever leur société et en faire profiter l’ensemble de l’humanité.

Sur un plan politique, ils ne recherchent pas d’organisation, de normes idéales, d’orientation comportementale et se perdent dans la concussion, la corruption, et le mépris le plus parfait de la règle démocratique (La loi fondamentale palestinienne faisait obligation à Mahmud Abbas de désigner un Premier Ministre émanant de la majorité Hamas, mais également d’organiser des élections pour la Présidence de l’Autorité Palestinienne en juin 2009, ce qu’il ne fait pas).  Sur le plan industriel ou économique, les palestiniens n’ont jamais inventé de méthodes technologiques ni cherché à mettre en valeur cette terre qu’ils disent être si importante à leurs yeux.

Au niveau social, il n’est pas recherché un équilibre que le monde pourrait leur envier, et s’agissant des actions en direction des jeunes générations, aucune méthode pédagogique originale ne favorise l’épanouissement de la jeunesse, autre que l’enseignement de la haine des juifs et l‘idéalisation de la mort.

Enfin, il n’y a aucun ciment historique et culturel (peinture, sculpture, musique, originalité culinaire…), de langue palestinienne (ils parlent l’arabe comme plus de 300 millions de personnes dans le monde), ni de religion palestinienne (ils sont principalement d’obédience musulmane comme près de 2 milliards de personnes dans le monde sans considération pour les chrétiens). Bref, il n’est aucune spécificité identitaire palestinienne en dehors de l’affirmation selon laquelle la Palestine serait leur patrie, que les juifs doivent en partir, et que tous les moyens sont bons pour y parvenir.

Ils ne remplissent donc pas, actuellement, les conditions pour créer un Etat faute de projet national, ni même ne disposent d’une autonomie financière pour ce faire. Ils ne vivent que de l’aide internationale, dont le soutien de l'Union européenne devenue le plus grand donateur avec une contribution de 1994 à la fin de 2009 de l‘ordre de 4,26 milliards d’euros. En juin 2010, l'Union européenne a versé plus de 210 millions d’euros pour les dépenses de l'Autorité palestinienne outre 69 millions d’euros supplémentaires pour des projets de développement social et économique. Le cadre de financement pluriannuel pour 2011-2013 prévoit une dotation pour 2011 de 295 millions d’euros. Enfin, et à ces montants astronomiques, il faut ajouter la contribution pour ce que l’on appelle les « réfugiés palestiniens » : la contribution annuelle à l’UNRWA est de l’ordre de 100 millions d’euros (les deux tiers à la charge de l’Union européenne) avec une distribution des fonds tout à fait opaque. Dans ces conditions, les palestiniens n’ont vraiment aucun intérêt à créer leur Etat.   

Jusqu’à maintenant, la poursuite du conflit israélo palestinien a toujours été d’une grande utilité pour nombre d’acteurs. Dans le monde de l’Islam, elle focalise l’attention des populations et les empêche de réfléchir sur les droits dont ils sont titulaires. Pour les antisémites, elle délégitime Israël et les conforte dans leur haine des juifs. Pour les athées, son issue pourrait enfin démontrer que D n’existe pas et pour les vendeurs d’armes, le commerce est plus que juteux.

Selon toute vraisemblance, les révolutions contemporaines dans le monde de l’Islam devraient priver les palestiniens de leur soutien idéologique du monde musulman et les placer devant leurs responsabilités. Les palestiniens n’auront alors d’autre choix que de cesser de se plaindre, remonter les manches et créer des entités souveraines sur les territoires qu’ils contrôlent, à savoir la bande de Gaza et les terres de Cisjordanie non annexés par Israël. Attentats et assassinats cesseront enfin de les caractériser et ils pourront retrouver l’humanité qui sommeille au fond d’eux.

Maître Ramas-Muhlbach

Aschkel.info







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