Tous les tabloïds israéliens (ICI) et palestiniens (maannews.net/ ;english.wafa.ps) l’indiquent, ce matin : Abu Mazen, alias Mahmoud Abbas, -quand il feignait le pacifisme-, est déterminé à renoncer à la généreuse aide américaine de plus de 470 millions de $ et au soutien militaire de l’Oncle Sam, pour ses brigades Badr formées par le Général Keith Dayton, afin de fusionner avec le Hamas et le Jihad islamique, groupes terroristes listés comme tels par l’Union Européenne et les Etats-Unis.
Son envoyé spécial, le négociateur Nabil Sha’at attend la réponse des dirigeants de Gaza, consistant à intégrer ces groupes radicaux hostiles à toute paix avec Israël, au sein de la plateforme de « l’Organisation de Libération de la Palestine ». Ainsi, mimant de se rendre au “principe de réalité”, nos maîtres Es-Taqqya, sans la moindre reconnaissance de l’existence d’un voisin, ni volonté d’une quelconque cohabitation, entendent leurrer l’ensemble de la communauté internationale et piétiner allègrement tous les accords passés depuis 1993.
Les voiles ainsi gonflées par ce retour de “sang frais” terroriste, Abbas-Mazen se présenterait ensuite, avec son acolyte Salam Fayyad devant la Tribune de l’ONU, au 31 septembre 2011, pour déclarer unilatéralement “l’indépendance de la Palestine”, en l’absence de toute négociation sur les frontières, le statut de Jérusalem, la sécurité…
Que s’est-il bien passé, depuis la destitution d’Hosni Moubarak au Caire, le 11 février, pour qu’en si peu de temps, les Palestiniens semblent, aussi prestement, retrouver le chemin de “l’Union Sacrée”, marqué par le bain de sang de juin 2007, lors du coup d’état du Hamas à Gaza ?