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Soirée israélienne au Centre Culturel Français de Jérusalem, par Meir Ben’Hayoun


Soirée israélienne au Centre Culturel Français de Jérusalem, par Meir Ben’Hayoun

Les activités et colloques anti-israéliens par des groupuscules s’identifiant à l’ennemi terroriste et niant le droit à l’existence de l’Etat juif ne sont pas rares à Sion, où la liberté d’expression est exploitée sans ambages par les antisionistes de tout poil. Le Centre culturel français Romain Gary censé promouvoir la culture française et la coopération culturelle dans la capitale de l’Etat juif se joint à ces activités à caractère antisioniste flagrant.

Le Centre Romain Gary, antenne culturelle du Quai d’Orsay dans la capitale juive, se fait le coorganisateur avec la Cinémathèque de Jérusalem d’une projection-débat où les intervenants seront exclusivement des opposants farouches à l’existence même de l’Etat juif.

Qui sont ces personnes invitées par la Cinémathèque et par le Centre Romain Gary à intervenir lors du débat qui suivra la projection du film documentaire « la parole ou la mort »? Michel Warschawsky, Huda Al Imam et David Neuhaus. (Annonce de l’évènement : http://www.ccfgary-jerusalem.org.il/spip.php?article227)

Commençons les présentations par le dernier de la liste. David Neuhaus s’est converti au christianisme et en entré dans l’ordre jésuite. Il est le Vicaire du LPatriarcat latin de Jérusalem. Neuhaus est actif dans Betselem, une association engagée à la déligitimation et à la destruction d’Israël derrière une vitrine humanitaire.

Hudi Al Imam, est directrice du Centre for Jerusalem Studies, une institution arabe dans la capitale financée par des organisations terroristes comme le Fatah dont l’objectif est d’inoculer la falsification de l’histoire, à savoir que Jérusalem n’a jamais été la capitale de la Nation d’Israël, ni même une ville juive à aucun moment, mais une métropole arabe que les sionistes ont ravie à la Nation arabe.

Michel Warschavsky aurait pu être la fine fleur de l’Alyah de France. Fils d’une figure de proue du judaïsme de l’Est de la France, l’ancien Grand Rabbin du Bas-Rhin, feu Max Warschavsky, Michel a fait son Alyah en 1967. Il a étudié dans la prestigieuse yeshiva de Mercaz Harav, bastion du sionisme et là d’où est parti le Goush Emounim, le mouvement de repeuplement juif de la Judée-Samarie, du Golan, de la Bande de Gaza après la Guerre des Six Jours. Ensuite, Il a quitté la yeshiva et a étudié la philosophie à l’Université hébraïque de Jérusalem. Michel Warschavsky a rejoint le Matzpen prônant le rapprochement avec des organisations terroristes et l’anéantissement de l’Etat d’Israël comme Etat juif. Ceci dans un salmigondis d’idéologie marxiste-trotskyste-maoïste à la sauce tiers-mondialiste assimilant le sionisme au racisme et à l’impérialisme, avant même que cette diffamation de nature antisémite ne soit reprise ensuite par les milieux antisionistes en Europe et dans le monde.

Joignant la pratique à la théorie, Michel Warschavsky a établi le contact avec le FDPLP (Front démocratique et populaire de libération de la « Palestine ») de Nayef Hawatmeh, un groupuscule palestinien d’assassins connu pour sa radicalité bestiale lors d’attentats et de prises d’otages. En 1988, Warschavsky a été arrêté par le Service de sécurité générale (Shabak). Il a été condamné à 30 mois de prison ferme sous un chef d’inculpation de trahison pour collusion avec une organisation terroriste.

Dans cette démarche, la défense de la cause arabe semble être plus un prétexte que le véritable motif pour l’acharnement et la hargne de Warschavsky à détruire le sionisme et l’Etat d’Israël. Très lié à la CAPJPO et à des cercles qui ont nourri l’antisémitisme en France et en Europe ces dernières années, Warschavsky est aujourd’hui derrière toutes les initiatives européennes de boycott d’Israël et en fournit les munitions idéologiques. Warschavsky n’épargne pas la gauche israélienne partisane d’un compromis négocié avec les Arabes. Il qualifie ses  fidèles de « colons de la gauche ». Voir l’excellente analyse parue dans le numéro 4 de la revue Controverse (http://www.controverses.fr/pdf/n4/kurtz6.pdf).

Interrogé sur sa participation à cette soirée, le directeur du Centre culturel français Romain Gary, M. Olivier Debray, affirme que son institution cherche à promouvoir le dialogue et les débats avec des partenaires israéliens, en l’occurrence, la Cinémathèque de Jérusalem, dans les murs de laquelle sera organisée cette projection-débat sur le thème de la montée du fondamentalisme. Il ajoute que le Centre Romain Gary cherche à faire connaitre la culture française aux Israéliens et est ouvert à tout partenariat et à tout dialogue. M. Olivier Debray tient à signaler sa volonté de contribuer à la compréhension mutuelle et que son Centre participe aussi aux apparitions d’artistes français en Israël, notamment la plus récente, le spectacle de Gad Elmaleh qui a fait salle comble. M. Debray indique que Le Centre Romain Gary œuvre  à ce que Jérusalem soit une ville sur la carte mondiale de la culture, des arts et de la musique comme les autres grandes métropoles.

Cette initiative du Centre Romain Gary s’ajoute à d’autres de la part du Consulat général de France et fait déborder le vase de la consternation chez certains Francophones déterminés à protester. La Légion d’honneur décernée à Charles Enderlin pendant l’été 2009 au Consulat général de France à Jérusalem, la mention « Territoires occupés » sur les papiers d’enregistrement officiel de citoyens français résidents du Goush-Etzion (mesure certes révoquée depuis), le fait que des quartiers de la capitale comme Baqaa soient mentionnés comme quartiers « palestiniens » dans des documents officiels français alors que Baqaa est un quartier de la capitale d’Israël depuis 1948 : tout ceci contribue à donner le sentiment que les institutions officielles françaises en Israël œuvrent à introduire un ordre du jour post-sioniste et de partage de la capitale éternelle du peuple juif, la culture étant mobilisée à ce dessein. Les propos de M. Olivier Debray de sympathie pour l’Etat d’Israël et d’admiration envers le peuple juif ne parviennent pas à dissiper cette impression. En effet, il nous signale qu’il y a deux centres culturels français à Jérusalem, le Centre Romain Gary pour les Juifs et le Centre Châteaubriant pour les résidents arabes de la capitale d’Israël. Ceci du fait que la République française ne reconnait  pas Jérusalem comme la capitale du peuple juif et donc, de l’Etat juif. Dans une telle perspective, il n’est point surprenant que certaines initiatives du Centre Romain Gary, antenne du Quai d’Orsay comme le Consulat, puissent choquer la sensibilité juive d’une grande partie des Francophones de Jérusalem. Ces derniers manifesteront leur indignation mardi 8 février à 19H00 sur l’esplanade de la Cinémathèque de Jérusalem et invitent le public à se joindre à eux.

israel7

 

A ce sujet lire l'article de Hélène Keller-Lind

 

Notre argent sert-il à attiser la haine par le biais du réseau des centres culturels français dans les Territoires palestiniens, entre autres aides culturelles ou humanitaires ?

Par Hélène Keller-Lind | CRIF- desinfos

mercredi 2 février 2011

 

 

Un ministre d’État, Michèle Alliot-Marie, se fait conspuer en se rendant dans un hôpital de la Bande de Gaza. Or, le service d’urgences vient d’y être réhabilité par la France pour un coût de 2 millions d’€…. Il y a de quoi s’interroger. Surtout lorsque l’on sait que la France se targue d’être le seul pays occidental à pouvoir maintenir un Centre Culturel dans ce fief du Hamas.

 

Un petit détour par ce Centre Culturel Français – CCF – s’imposait donc, ainsi que par les quatre autres CCF situés « dans les Territoires palestiniens, » selon le consulat de France à Jérusalem. Qui inclut le CCF Chateaubriand qui se trouve à Jérusalem Est. On note d’emblée que la photo choisie pour illustrerla page consacrée à ce réseau est la coupole dorée de la mosquée du Mont du Temple Or, au vu de leurs programmes, force est de se demander si ces centres qui sont placés sous la houlette du Consulat général de France, donc du Quai d’Orsay et donc du Président de la République, œuvrent réellement pour la paix comme cela devrait être le cas…C’est d’ailleurs ce qui nous est affirmé dans la présentation officielle du CCF de la rue Salah Eddine de Jérusalem : « Parce que la France croit auxvertus du dialogue et des échanges culturels, parce qu’elle affirme les valeurs de la diversité et de la solidarité, elle a initié il y a plus d’un siècle la création d’un vaste réseau d’établissements culturels à travers le monde, composé des instituts et centres culturels français ainsi que des alliances françaises. »

 

Quant à l’enseignement du français, qui devrait être au cœur de l’action de ces CCF, on découvre avec étonnement aussi que, très souvent, c’est l’arabe qui est utilisé ou l’anglais, comme pour une grande partie des films programmés… Se posent alors d’autres questions à propos du financement d’universités ou d’ONG…

L’un des exemples les plus significatifs de ce qui se véhicule dans ces Centres Culturels est, sans doute, les fréquentes visites qui y sont organisées pour Stéphane Hessel, parfois accompagné deRégis Debray. Ainsi, Stéphane Hessel était-il invité ennovembre 2009 au CCF de Ramallah. Et on lit avec étonnement sur le blog de ce Centre culturel à propos de la diffusion d’un film qui lui a été consacré : « Des jeunes du public auront trouvé Stéphane Hessel trop à l’entre-deux, pas assez engagé auprès de la Palestine,encore trop tendre. Mais si Hessel avait dit plus qu’il ne le fait, sachant que le mot de la fin est une condamnation sans équivoque des infractions continuelles contre les droits de l’Homme, le message aurait-il pu être diffusé ? Donc passer ? Donc le film être utile ? Toute la finesse du diplomate a peut-être été là, dans cette mesure qui aura permis l’expression et au message d’être formulé et diffusé… »
Stéphane Hessel était invité à nouveau en avril 2010 pour un débat au CCF de Gaza.Et était ensuite « l’invité d’honneur » duCCF de Gazaenoctobre« à l’occasion du soixantième anniversaire de la déclaration des Droits de l’Homme dont il fut l’un des rédacteurs », note le Consulat de France ;l’invité donne pour l’occasion une conférence de presse très suivie depuis les jardins du CCF. Puis il participe à la première édition de la Fête de la Science,….débutant le28 octobre.  » Il est accompagné cette fois de Régis Debray. »
Si rien n’est dit de la teneur de ses propos on peut l’imaginer aisément en le retrouvant en janvier dans des médias en Algérie, après qu’il ait été invité cette fois par leCCF d’Oran le 2 novembre dernier.

On lit dans une interview qu’il a accordée au Quotidien d’Oran à l’occasion de cette invitation du Centre Culturel Français local, en réponse à une question posée à propos du Plan de partage de 1947 : « J’avais trouvé, à l’époque, qu’on avait réussi une négociation remarquable, qu’on avait réussi à mettre tout le monde d’accord ! Aujourd’hui, je me dis que nous avons sous-estimé l’intelligence sournoise des gouvernants israéliens qui étaient des sionistes convaincus qui s’étaient dit : « on commence avec 55 % et on ira jusqu’à 100 %. » La victoire israélienne lors de la guerre des Six Jours les a rendus ivres de gloire. Là, j’ai commencé à penser que la politique israélienne était contraire aux droits de l’Homme. »
A propos du Rapport Goldstone il déclare : « J’ai pu à Gaza, vaste prison à ciel ouvert pour un million et demi de Palestiniens, étudier de visu ce que ce rapport disait. Je partage les conclusions du juge. Que des juifs puissent perpétuer eux-mêmes des crimes de guerre, c’est insupportable.L’impunité d’Israël est un drame, une catastrophe, elle a duré beaucoup trop longtemps. »

Toujours lors de son voyage en Algérie comme invité duCCF d’Oran, Stéphane Hessel déclare à Algeria-Watch « Pour ma part, ayant été à Gaza, ayant vu les camps de réfugiés avec des milliers d’enfants, la façon dont ils sont bombardés m’apparaît comme un véritable crime contre l’humanité. » Puis on trouve ce rappel : « Le 4 mars 2009, Stéphane Hessel est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine. Il préside la conférence de presse organisée à l’occasion de son lancement. En novembre 2009, il apporte son soutien à Salah Hamouri,franco-palestinien détenu en Israël….Le 30 décembre 2009, Stéphane Hessel cite Israël dans une liste d’Etats « tyranniques », parmi la Chine, la Russie et l’Iran, avec lesquels le commerce ne doit pas primer sur les droits de l’Homme. Le 15 juin 2010,Stéphane Hessel appelle à participer au mouvement de boycott contre Israël. »

Précisions : des milliers d’enfants n’ont pas été bombardés dans la Bande de Gaz, Salah Hamouri a été jugé et condamné en bonne et due forme, il reçoit le soutien du consulat de France à Haïfa, le mouvement de boycott contre Israël auquel appelle Stéphane Hessel est totalement illégal en France….Cet invité du CCF d’Oran a également porté la « bonne parole » à l’université de la ville ou auprès de lycéens oranais…

Il faut noter d’ailleurs que lors de leur invitation par leCCF de Gaza Stéphane Hessel et Régis Debray ont rencontré Ismaïl Haniyeh , dirigeant du Hamas et « Premier ministre » de facto de la Bande de Gaza. A noter que ni la France, ni l’Union Européenne, ni les États-Unis ne reconnaissent ce « gouvernement » et considèrent le Hamas comme un mouvement terroriste Michèle Alliot-Marie n’a d’ailleurs pas rencontré de membres de ce « gouvernement » lors de son passage dans la Bande de Gaza. Ce qui explique peut-être le caillassage dont elle a été victime. Officiellement, ce qui lui a été reproché, ce sont des propos qui lui auraient été attribués à tort, alors qu’en rencontrant les parents de l’ otage franco-israélien Guilad Shalit , maintenu au secret par le Hamas ou avec sa complicité active, elle se serait bornée a demander que la Croix-Rouge puisse lui rendre visite et espéré sa libération. La moindre des choses lorsque l’on parle d’un otage..

Quant aux humanistes Hessel et Debray, ils ne semblent pas s’être préoccupé du sort du jeune homme. D’où, sans doute, la différence de traitement. Selon The Voice of Palestine,le 27 octobre dernier, lors de cette rencontre dans les bureaux d’Ismaël Haniyeh , celui-ci « a demandé à la délégation française pour les droits de l’homme d’aider le peuple palestinien dans sa quête de liberté et a dit que son gouvernement était prêt à entreprendre un dialogue avec l’Occident… » A noter qu’il qualifiait Gaza de « vaste prison à ciel ouvert, » expression reprise à Oran par Stéphane Hessel .
A Gaza, devant ses hôtes islamistes, Stéphane Hessel « a exprimé sa peine à voir l’attitude de la communauté mondiale qui n’aide pas les Palestiniens depuis la Nakba de 1948à restaurer leurs droits et applique deux poids deux mesures en matière de droit international, ce qui penche en faveur d’Israël. »

Endécembre 2010, le CCF de Ramallah proposait «  le café littéraire de Raja Shehadeh . » On ignore dans quelle langue il s’est exprimé mais on lit à propos des ouvrages de cet écrivain « arpenteur » dans la présentation qu’en fait le CCF : « Bien entendu, de randonnée en ballades à travers les collines de la Palestine, le constat est amer : le paysage, comme le droit, la dignité et l’identité même, sont en morceaux.  »Un écrivain qui disait, entre autres, dans Le Monde en juin 2010 qu’Israël « s’impose par la force et ne connaît que la langue du pouvoir et de la violence. »

Quant à la programmation des films dans ce même CCF….il y avait en décembre 2009 : « Gaza-Strophe » de SamirAbdallah et Kheredine Mabrouk en arabe sous-titré en anglais.Or, on découvre par ailleurs, à propos de ce film, que « à la base il devait être diffusé sur France 4 mais lors du diner du CRIF , le lobby a fait pression pour qu’il ne soit diffusé que sur France Ô (chaine moins regardée) »…Et sur le site qui donne cette information, sous l’avertissement « Attention ! Des séquences peuvent choquer la sensibilité de certains ! » les vidéos ont été effacées…

Une autre œuvre programmée, "Impunity" d’Edward Salem, est du même tonneau.Cet artiste préconise, entre autres, une « Troisième Intifada », pierres à l’appui

On trouve,enfin un film en français… oui mais ; il s’agit de « Rachel  » de Simone Bitton. Qui utilise la mort d’une militante anti-israélienne pour mettre en accusation Israël, une fois de plus…Elle racontera d’ailleurs cette projection à Ramallah avec satisfaction à Télérama…
Cette mort accidentelle est présentée comme un assassinatbarbare…

Autre exemple frappant : les tournées organisées par le ministère des Affaires étrangères dans les CCF des Territoires palestiniens en 2007 puis en 2008 pour un groupe musical lillois. Présenté ainsi par le consulat de France : « Après le grand et franc succès de la tournée 2007 de « MAP » en Palestine, les joyeux Lillois du Ministère des Affaires Populaires viennent remettre leur petit grain de sel :grand concert de rap musette à An-Najah le dimanche 13 avril, en ouverture de la tournée palestinienne 2008 !Un concert qui ravivera aussi les liens entre Lille et Naplouse et marquera le dixième anniversaire du jumelage entre ces deux grandes villes du Nord… » Avec in« concert-évenement » dans l’amphithéâtre de l’Université An-Najah, la plus grande de Palestine

MAP ira également à Gaza en tant qu’invité de la France et, toujours en avril, « retour du groupe MAP (Ministère des Affaires Populaires) qui se produira en plein air, au centre-ville, pour le Centenaire de la Municipalité de Ramallah… »Joli cadeau d’anniversaire francophone.Si ce n’est que MAP se présente ainsi et exporte une idée bien précise de ce que serait la France : « le MINISTERE DES AFFAIRES POPULAIRES c’est de l’artisanal bien de chez nous et bien basané. Fils d’immigrés algériens, enfants du plat pays et citoyens du monde, les 5 saltimbanques ch’timis révolutionnaires du MAP composent, avec leurs cultures, leurs racines et leurs réalités au pays du vin, du boursin, des discriminations raciales et des injustices sociales, en occupant le terrain avec militantisme, impertinence et musicalité. Avec un rap teinté de chanson et de musique orientale le MAP réinvente un bal populaire plus militant et plus contestataire sans en oublier la dimension festive. » Si ce n’est que MAP a sur son site un « blog Palestine » très édifiant. Une phrase prise au hasard sous le titre « L’ENNEMI DE MON AMI EST MON ENNEMI, » et illustré de photos d’enfants musiciens mais aussi de jeunes enfants armés… : « j’ai vu la pire des choses, j’ai vu la persécution, j’ai vu l’humiliation, j’ai vu l’apartheid, le mépris et le racisme le plus primaire et abject, oui j’ai vu ce qu’on m’avait raconté, j’ai vu LA COLONISATION. » Et l’inévitable parallèle est dressé avec la colonisation de l’Algérie

On note que « le poète et diplomate Stéphane Hessel  » était déjà l’un des invités du CCF de Ramallah cette année-là.
Bien évidemment, de tels « témoignages » de musiciens populaires qui se sont rendus à l’invitation des CCF dans les Territoires palestiniens et qui ont une certaine audience auprès d’un public français participent de l’importation du conflit moyen-oriental en France...MAP soutient d’ailleurs« Génération Palestine » qui attaque le CRIF dans un article du 18 janvier 2011et« l’Association France Palestine Solidarité » qui, entre autres, soutient la campagne BDS illégale en France et perpétue le mensonge d’une participation israélienne au massacre de Chatila
On pourrait continuer ainsi. Ce qui ne ferait que confirmer cette interrogation : l’argent du contribuable français est-il utilisé à bon escient pour promouvoir la paix entre Palestiniens et Israéliens…
Certes, au programme de ces CCF on trouve aussi des soirées Beaujolais, Simone de Beauvoir, de la musique Baroque, un marché de Noël ou..Céline, cet antisémite virulent…à propos de qui le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, vient de dire « « Déposer une gerbe aux pieds de Céline au nom des valeurs de la République, ce n’est pas possible  »…

Quant au rayonnement du français, il est sans doute au cœur des préoccupations de tout centre culturel français qui se respecte. Mais, en ce qui concerne la pratique du françaisdans ces CCF dans les Territoires palestiniens, restent des interrogations car nombre de films, souvent en arabe, sont projetés avec des sous-titres enanglais….

Certes, la France encourage l’enseignement du français dans les Territoires. On peut le constater, en effet, sous la plume de « Ziad Medoukh Professeur de français, Chef du département de français,Université Al-Aqsa, Gaza, Palestine » dans un texte de 2007 prononcé à Alexandrie sous le titre « Education et Francophonie au service de la paix en Palestine. Enjeux du transfert des valeurs démocratiques occidentales en orient. L’exemple du centre de la paix de l’université Al-Aqsa-Gaza-Palestine. » Il écrit : « avec l’aide du consulat de France à Jérusalem et dans le cadre du ministère de l’Education nationale palestinien, se met en place l’enseignement du français comme seconde langue, ce qui est déjà réalisé aujourd’hui dans 25 écoles et 4 universités. On compte 1 500 élèves apprenant cette langue et 900 étudiants se formant à l’enseignement du français, »
L’ennui est que dans ce même texte on trouve une attaque en règle d’Israël et cette énormité à propos du Centre de la Paix de l’université de Gaza qu’il coordonne : « son but est de montrer que face aux Israéliens qui enseignent la haine, les Palestiniens sont des pacifistes,partisans du "vivre ensemble", adaptés de la démocratie et du respect des autres,telle est la réalité »Une pluie de roquettes et obus de mortier sur Sdérot représentant une étrange illustration de ce désir pacifique de vivre ensemble…
D’ailleurs, ce même directeur du département de français de cette université, aidée par la France écrivait en octobre 2010 un fort joli texte intitulé «  BDS comme Bonheur pour la Palestine.  »BDS : Boycott, Désinvestissement et Sanctions, une campagne illégale en France, bien que le Chef du Département de français de cette université soutenue par la France écrive le contraire en parlant « d’actions légales. »
Par le biais de son consulat général la France soutient activement les universités palestiniennes dont les activités ne sont pas toujours facteur de paix, on peut le déplorer.

Et la France soutient les ONG palestiniennes dont 170 ont lancé la campagne de BDS. Avec des sommes non négligeables puisque le consulat général de France nous apprend en septembre 2010 que « La France appuie le secteur des ONG palestiniennes avec 5 million d’€  »
A titre d’exemple, on apprend qu’en mai 2010, au cours de sa visite à Gaza « le Consul Général a profité de cette visite pour rencontrer des acteurs de la société civile gazaouie, parmi lesquels des membres duRéseau des Organisations Non-Gouvernementales Palestiniennes (PNGO), distingué en décembre dernier du Prix des Droits de l’Homme de la République française 2009... » Ce dont s’était indigné alors le Président du CRIF, Richard Prasquier->http://www.desinfos.com/spip.php?pa…
On note d’ailleurs qu’au cours de cette même visite à Gaza, le consul était reçu à la radio Al Manar par Talal Hassan Abu Rahma.S’agit-il du cameraman qui a filmé la mort de Mohamed Al-Dura dont ont été accusés à tort des soldats israéliens ou d’un homonyme ?On se souvient que cette séquence avait largement contribué à une montée de l’antisémitisme en France sans précédent depuis la guerre. Unantisémitismequi a désormais « un socle structurel »solidement établi, comme l’estime Richard Prasquier qui évoquait les chiffres de l’antisémitisme en France en 2010 lors d’une récente conférence de presse.

NGO Monitor dénonce d’ailleurs dans une étude le fait que « un financement significatif a été attribué à des ONG engagées dans des programmes contre Israël. De telles activités sont en contradiction avec le but initial du gouvernement français, de"promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité, de prévenir des conflits, de promouvoir l’ordre public dans les Territoires dans le respect de la loi et d’aider au respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales". 

De plus, la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, « avec l’appui du Ministère des Affaires étrangères français,favorise les échanges entre ONG françaises et palestiniennes … »Une Plateforme anti-israélienne qui « …forte de sa diversité et attachée à l’application du droit international,a décidé de s’engager plus activement et plus concrètement dans la campagne BDS. C’est dans cet esprit qu’elle entend renforcer et populariser une campagne de sanctions contre la politique d’occupation de l’Etat d’Israël. » Leministère cofinancerait-il donc aussi en partie une campagne illégale en France ?
NGO-Monitor déplore également que « Financièrement soutenue par le ministère des Affaires étrangères, la Plateforme organise des campagnes contre le "Mur" et "l’Occupation" ainsi que la publication de différentes brochures sur les réfugiés Palestiniens et le droit de retour. Alors qu’elle condamne les actions israéliennes d’auto-défense, la Plateforme n’appelle pas à mettre un terme à la violence Palestinienne et au démantèlement des organisations terroristes. La Plateforme appelle à bafouer les accords entre l’UE et Israël. Elle dédie une section tout entière de son site à démontrer des "preuves" supportant cette campagne. »

Au vu de tout ce qui précède, la question est de savoir si le contribuable français souhaite que soient ainsi financées, dans un cadre éducatif et humanitaire, des campagnes d’incitation à la haine et non pas à la paix ou l’importation d’un conflit étranger sur le territoire français.

 

Aschkel .info







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