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Lybie: soutenu par Hugo Chavez, il bénéficie de l’aide du Hezbollah et de la Syrie


Lybie: soutenu par Hugo Chavez, il bénéficie de l’aide du Hezbollah et de la Syrie

Bachar El-Assad aurait dépêché 3.500 combattants palestiniens à Tripoli pour aider Kadhafi. Il compte également sur le Hezbollah et l’Iran pour réprimer le peuple Syrien.

Vendredi, le colonel Kadhafi a prononcé un discours virulent sur la Place verte, à Tripoli, devant des centaines de ses partisans. Il a promis d’ouvrir les dépôts de munitions, d’armer la population et les tribus et de transformer le pays en une braise rouge. Il promet de "nettoyer" le pays. Sa contre-offensive s’appuie sur les mercenaires africains, mais également sur le soutien de la Syrie à travers les combattants Palestiniens "prêtés" par Bachar Al-Assad.

En effet, les sites « Beirut Observer », « Middle East Transparent » et « Free-Syria » affirmaient, depuis jeudi dernier, qu’au moins 3.500 combattants des factions palestiniennes basées en Syrie ont été transportés à Tripoli (Damas abrite une dizaine d’organisations palestiniennes hostiles au processus de paix, comme notamment le FPLP-CG et le Fatah-Intifada…). Selon les mêmes sources, le président Assad avait donné ses ordres, mercredi, aux avions civils et aux bateaux syriens de converger vers la Libye afin d’évacuer les ressortissants syriens coincés dans l’enfer libyen.

Mais en réalité, lors de ces rotations, les aéronefs et les navires ont ramené à Tripoli des milliers de combattants palestiniens pour prêter main forte au colonel Kadhafi après la défection de plusieurs unités de son armée. Les Palestiniens, dont une partie avait participé à la guerre contre le Tchad, en 1987, connaissent bien la Libye et l’accent des tribus, ce qui leur permet de passer inaperçus contrairement aux mercenaires africains dont plusieurs ont été capturés par les insurgés dans l’Est.

Les images des mercenaires arrêtés à Benghazi, et leurs aveux, ont été diffusées par la télévision « Al Arabiya ». Ils y affirment avoir été payés par Kadhafi pour réprimer la révolution populaire.

Selon « Free-Syria », les Palestiniens ont été accueillis dans le camp militaire baptisé « 7 avril » à Tripoli, où ils ont reçu l’uniforme libyen et les armes légères et lourdes, avant d’être déployés aux fronts autour de la ville. Ils auraient mené l’attaque meurtrière contre Al-Zawiyah à l’ouest de la capitale, et contre plusieurs quartiers insurgés de Tripoli. Rien que dans la capitale, les combats auraient fait un millier de morts, hier vendredi.

Le site « Middle East Transparent » souligne pour sa part que « le président algérien Bouteflika et le ministre des Affaires étrangères des Emirats Arabes Unis, Mohamed Ben Zayed, auraient mis cinq avions civils à la disposition de Kadhafi pour transporter les mercenaires » (l’Algérie a démenti ces informations selon le quotidien algérien « Echorouk » du 25 février. Le journal reconnaissait pourtant que « Kadhafi compte sur 120.000 mercenaires pour exterminer son peuple »).

Le président syrien Bachar Al-Assad, qui a reçu jeudi Ahmed Kazzaf Al-Dam (le cousin et conseiller de Kadhafi qui a démissionné vendredi), et qui s’est entretenu vendredi au téléphone avec Kadhafi, selon l’agence de presse libyenne, est le seul dirigeant arabe à soutenir effectivement Kadhafi (aux côtés du Venezuela, Hugo Chavez vient d’apporter son soutient au Guide, selon « Al Arabiya »).

Les deux régimes bandits, syrien et libyen, s’allient pour se protéger mutuellement. Damas profitera ainsi du bain de sang en Libye pour en faire un contre exemple qui lui permettra de réprimer les Syriens sans aucun état d’âme. Car, en Syrie, les choses bougent aussi avec la multiplication des manifestations, jusque-là réprimées, et des appels d’opposants demandant à Assad de « restituer au peuple le pouvoir indument hérité en juin 2000 ».

Selon plusieurs sources syriennes proches de l’opposition, « les jours d’Assad sont également comptés. Les combattants du Hezbollah et les Gardiens de la Révolution iranienne, déployés en Syrie pour protéger le régime, n’y feront rien ».

Le coordinateur du « Mouvement populaire pour le changement » en Syrie, Waël Hafez, affirme sur la télévision d’opposition « Barada TV », que la mobilisation en Syrie attend son heure. « Les journées de la colère prévues début février, ont été reportées pour ne pas détourner l’attention médiatique sur la révolution en Egypte » affirme-t-il, et assure que « la mobilisation est inévitable tout comme la chute de la dictature héréditaire des Assad ».

En attendant, plusieurs sources syriennes relayées par le site « Muslm.net », croient savoir que « les dignitaires du régime ont commencé à transférer l’argent de la corruption vers l’étranger (Iran, Qatar, Amérique latine) et à vider les coffres de la Banque centrale ». Car l’étau se resserre sur le régime, encore accusé par les Etats-Unis et l’AIEA d’avoir construit de nouveaux sites nucléaires clandestins et d’avoir des ambitions nucléaires en coopération avec la Corée du nord et l’Iran.

MediArabe.info





Journaliste québécois, pro-atlantiste, pro-israélien,pro-occidental



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