Le 5 juin 1967, les Israéliens attaquent une coalition arabe composée de l’Egypte, l’Irak, la Syrie et la Jordanie groupée à leurs frontières et la défont dans une «guerre des Six Jours».
De provocation en provocation
Le drame se noue lorsque la Syrie dénonce des pompages israéliens dans le Jourdain et elle-même commence à détourner les eaux du fleuve. Le 7 avril 1967, l’aviation israélienne abat six Mig-21 syriens.
Le président égyptien Nasser, qui traverse une mauvaise passe suite à l’embourbement de ses troupes au Yémen, tente de se refaire une virginité en dénonçant à son tour Israël. Il exige le retrait des soldats de l’ONU stationnés dans le Sinaï depuis l’opération de Suez de 1956, réoccupe Gaza et Charm el-Cheik et surtout bloque le golfe d’Akaba, seul débouché maritime d’Israël sur l’océan Indien.
Le 1er juin, le Premier ministre israélien Lévi Eshkol forme un gouvernement d’union nationale avec le général Moshé Dayan, héros de la guerre de 1956, et le chef de la droite dure, Menahem Begin.
Le 5 juin à l’aube, l’aviation israélienne, bien renseignée, détruit au sol la totalité de l’aviation égyptienne. L’armée israélienne (Tsahal) peut dès lors se lancer dans le désert du Sinaï. Les troupes égyptiennes se débandent dans un sauve qui peut général et meurtrier. Beaucoup de soldats périssent de faim et de soif dans le désert.
Pendant ce temps, le roi Hussein de Jordanie, manipulé par les Égyptiens, laisse son armée bombarder la partie juive de Jérusalem. Israël contre-attaque sans attendre. Il faudra au total trois jours à Tsahal pour atteindre le canal de Suez et quatre pour atteindre les rives du Jourdain.
Israël ne veut pas s’arrêter en si bon chemin, avec le risque, comme en 1956, de perdre la paix après avoir remporté la guerre. Le 9 juin, Tsahal monte à l’assaut du Golan, le plateau syrien d’où l’artillerie ennemie est en mesure de bombarder impunément les plaines de Galilée.
Deux jours après, enfin maître du terrain, Tel Aviv accepte un cessez-le-feu. La guerre aura duré moins de six jours, se soldant par un triomphe sans égal du petit État hébreu et une nouvelle humiliation des Arabes.
Israël repousse l’armée Jordanienne obligée de reculer et de céder la Cisjordanie qu’elle avait annexée en 1950 avec Jérusalem Est. Ces territoires n’ont jamais été Palestiniens mais Jordaniens.
La Libération de Jérusalem capitale éternelle d’Israël
Plus rude est la conquête de la partie arabe de Jérusalem, confiée à des parachutistes pour épargner les vestiges archéologiques et les édifices religieux. La Légion arabe du roi Hussein résiste vaillamment et les combats se déroulent souvent au corps à corps.
Plus symbolique encore de la défaite arabe fut la prise de la vieille ville de Jérusalem. La cité du Livre redevint enfin la capitale d’Israël après près de 2000 ans.
Vidéo réalisée par Rub – Europe Israël :
Barouch Hachem!
Nous avons récupéré notre capitale dont les Anglais nous avaient dépouillé en formant et participant à l’armée Jordanienne!