La Ligue de Vertu Internationale met actuellement en avant Mohamed El Baradei, Directeur Général de l’AIEA de 1997 à 2009 (Agence Internationale de l’Energie Atomique dont le siège est à Vienne) : celui-ci se vit remettre le Prix Nobel de la Paix en octobre 2005 au nom de l’organisme à la tête duquel il a exercé au total trois mandats.
A-t-il efficacement lutté contre le programme d’armement nucléaire de l’Iran dont Israël s’était d’abord inquiété après les déclarations incendiaires et éradicatrices de son nouveau président Mahmoud Ahmadinejad dès son élection en 2005 ? Que nenni !
A-t-il, tout au long des années 2003 à 2008, fait bloquer la production d’uranium enrichi dans le respect du Traité de Non Prolifération (TNP) Nucléaire signé par l’Iran : que Nenni !
Les inspecteurs de l’AIEA se faisaient rouler dans la farine, et Mohamed el Baradei tout le premier, en y mettant beaucoup de ‘mauvaise bonne volonté’ : cet oxymore pour souligner combien il se laissait violer avec une concupiscence toute diplomatique.
El Baradei ne manqua pas d’exiger de se rendre en inspection personnellement sur le site de Dimona en Israël, site mythique de la production du nucléaire israélien, et certainement lieu de production de bombes nucléaires, alors que le pays entretient une ambiguïté volontaire sur sa détention de cet armement, et qu’Israël a refusé de signer le TNP.
Mohamed el Baradei fut donc accueilli en Israël mais il revint bredouille de son inspection. Cela servira néanmoins sa gloire auprès des masses arabes. Les Israéliens n’avaient pas une confiance absolue en son objectivité ni son indépendance de jugement. Ils n’avaient pas l’intention de lui livrer des secrets de famille que la rumeur publique internationale alimentait des phantasmes de pacifistes iréniques : « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, y-a rien que les Israéliens qui sont des méchants fauteurs de guerre ; y-zon ka disparaître et bon débarras ! ».
Qu’importe : constatant que non seulement le programme nucléaire iranien n’était pas contrôlé, mais au contraire filait un train d’enfer vers sa réalisation, envers et contre les
négociateurs de la molle ‘triplette européenne’ (Grande Bretagne, France, Allemagne), relayée par les USA d’une inefficacité tout aussi remarquable depuis la prise de fonctions de Barack Obama, les Norvégiens du comité Nobel attribuèrent leur prix ‘prestigieux’ à Mohamed el Baradei et à l’AIEA.
Onze ans plus tôt, en octobre 1994, le Comité Nobel avait décerné son prix au regretté Itzhak Rabin, à Shimon Peres l’opportuniste, et à l’épouvantable Yasser Arafat, qui prouva par la suite combien le soi-disant « processus de paix » entamé à Oslo devait lui servir à instrumentaliser son projet de destruction de l’Etat d’Israël par étapes.
Il n’en n’eut pas le temps, et l’on a beaucoup glosé sur ce qu’aurait fait Rabin s’il n’avait pas été assassiné : avec certitude, ce grand général, diplomate et politicien, abusé par le cercle des pacifistes colombophiles, aurait défendu la pérennité d’Israël sans la moindre hésitation. Rabin n’était ni un politicard à la Pérès, ni un toquard à la Olmert, ni un escroc à la Sharon.
Rappelons que ce même Comité Nobel de la Paix, qui a la spécificité d’être composé de Norvégiens et d’être remis à Oslo, et non pas de Suédois pour les autres Nobel remis à Stockholm, a été décerné à Barack Obama à la fin de la première année de son premier mandat en 2009, pour certifier que le « gratin de l’Europe bien pensante » avait vraiment trouvé son Messie et point n’était besoin de preuves avérées de ses bienfaits pacificateurs.
Que nous a prouvé Obama depuis ?
Rien, strictement rien, si ce n’est qu’il n’a fait que renforcer le camp des va-t-en guerre :
Iran des ayatollahs et des ‘Gardiens de la Révolution’,
Turquie du Parti Islamiste ‘Modéré’ AKP, liberticide qui se détourne de l’Europe,
Liban du Hezbollah dominateur qui va bouleverser l’équilibre fragile de ce rêve communautaire devenu cauchemar,
Syrie du dictateur Bashar Assad à qui Obama et la France redonnent une crédibilité internationale en lui tendant la main,
Pakistan des Islamistes infiltrés partout dans un pays doté de la bombe nucléaire,
Afghanistan des Talibans que Obama s’apprête à quitter d’ici 2012 au plus tard.
L’Amérique du Sud, sous la houlette du marxiste tendance Groucho Hugo Chavez a progressivement perdu tout respect pour son grand partenaire, les USA, et adhère de plus en plus largement aux thèses islamo-terroristes de l’Iran : pourquoi se gêner ?
Depuis sa prise de fonction, observons qu’Obama a échoué dans ses tentatives de pacification au Moyen-Orient (Afghanistan, Irak, Soudan), avec des pays de la région qui se tournent vers le camp islamiste (Turquie, Syrie, Liban) quand l’Egypte est déstabilisée après la Tunisie.
La ‘Révolution du fellafel’ d’Egypte suivra-t-elle celle du Jasmin de Tunisie ? Rien n’est moins sûr : le régime de Moubarak est fort, il s’appuie sur l’armée, qui n’hésitera pas à sacrifier des milliers, voire des dizaines de milliers de manifestants pour se maintenir. Et s’il devait s’effondrer sous les coups de boutoir de la rue, sans doute ce seront les islamistes qui s’empareront du pouvoir, comme en Tunisie.
Sous le faux nez d’un démocrate, Mohamed el Baradei est prêt à s’allier avec les ‘Frères Musulmans’ qui se tiennent en réserve derrière les émeutes : aux dernières nouvelles, après un retour au Caire qu’il espérait, triomphal, il a été sagement placé sous mandat d’arrêt à son domicile. Pourvu qu’ils n’en fassent pas un martyr ! Puissent-ils dégonfler la baudruche.
Le processus révolutionnaire au Maghreb et au Mach’ek islamiques sera-t-il pacifique, ou bien les islamistes dissimulés en tapinois emporteront-ils tout sur leur passage ?
L’Histoire nous enseigne qu’une révolution commence de façon plus ou moins douce, mais que la violence déchaînée par les premières écluses débordées ne comble sa faim que dans l’ivresse du sang, et ne trouve sa fin qu’après des épisodes longs et douloureux de massacres populaires, où chaque peuple paie de lourds sacrifices le prix de la liberté, sans pour autant être assuré d’arriver à bon port.
Moralité : L’attribution de Nobel de Paix par le jury d’Oslo nous garantit une chose : le choix de l’élu annuel est généralement aussi désastreux que celui de la Palme d’Or à Cannes !
Par Simon Frajdenrajch, analyste
vendredi 28 janvier 2011
Depuis 2007 dans différents blogs je n’arrête pas d’affirmer que les religions sont comme des bombes atomiques à retardement. Ca, c’est pour la caricature.
Je reconnais que des êtres humains ont besoin de se référer à l’histoire et croire en un dieu ou ce quils voudront, à titre personnel, mais, dans les lieux de cultes encadrés par la loi.
D’ou ma conviction que la séparation de l’ETAT, donc des pouvoirs, et des religions, est la meilleur formule.
Pour les adeptes du coran, c’est tout autre chose car en fait, c’est un concept de conquêtes, basé sur la mort des non musulmans ou celui-ci trouve un véritable paradis pour les hommes avec des vierges en veux-tu en voilà, et qu’il n’y a rien de mieux! La vie sur terre est consacrée à allah en long, en large et en travers. Ce qui fait que la charia et le reste s’appliquent sur toute la planète!
L’influence politique calquée sur le coran -de l’Iran, de la Lybie, des pays d’Afrique, de l’Asie, du Liban etc, est » une et indivisible. »
Ce concept, au nom d’une croyance en un dieu -plus fort- que celui de « Moïse » copié au fil des siècles, est le prétexte sournois afin de mettre en place des régimes islamisés.
En Europe et en France en particulier, nos politiciens et leurs lèches bottes, une partie des médias des journalistes en tête, « croient » aux vertus d’un Islam modéré…Ce qui déforme totalement notre vision du monde, et la réalité de ces textes « religieux » dangereux, qu’ils ne connaissent absoluement pas!
Lorque cette bombe atomique va exploser, dans les faits, on ne pourra pas dire qu’on ne savait pas.Il suffit que ces dirigeants islamisés donnent un peu de bien être et des promesses au nom de leur concept religieux, vous aller voire comment l’histoire peut se répéter…..
« http://www.youtube.com/watch?v=9LwUxRY »