Nicolas Sarkozy, prétendument l’ami d’Israël, ne cesse de porter des « coups bas » dignes des pires ennemis d’Israël. Aujourd’hui encore la France « condamne vivement » la démolition de l’hôtel Sheperd à Jérusalem Est.Depuis sa visite à la Knesset, quelques mois après son élection, Nicolas Sarkozy n’a cessé de multiplier les condamnations d’Israël voir les « mauvais coups » avec son acolyte anti-sioniste Bernard Kouchner en proposant au Palestinien de créer unilatéralement leur état avec la reconnaissance assurée de la France sur les frontières d’avant la Guerre des Six Jours.
Outre que cette reconnaissance sur les frontières de 1967 serait absurde en terme de légitimité car Israël ne cèdera jamais sur ce point, c’est de plus un non sens historique et juridique en Droit International.
Faut-il rappeler à Nicolas Sarkozy et sa clique du Quai d’Orsay qu’avant 1967 la Cisjordanie et Jérusalem étaient des territoires annexés par la Jordanie depuis 1950.
En dehors de se faire « mousser » comme le Président qui aura permis la création d’un état Palestinien, coupant l’herbe sous les pieds d’Obama, la reconnaissance unilatérale d’un état Palestinien sans l’accord d’Israël, qui plus est sur les frontières d’avant 1967, ne peut mener qu’à une guerre sanglante et sans merci.
Nicolas Sarkozy ferait mieux de s’occuper du sort des français plutôt que de vouloir si maladroitement marquer de son empreinte la politique internationale. Sur ce point il rejoint son prédécesseur incompétent.
Cette nouvelle condamnation française est encore plus absurde car elle préjuge que Jérusalem Est sera la capitale du futur état Palestinien. Or Israël l’a mainte fois répété Jérusalem était, est et restera la capitale d’Israël une et indivisible.
Au lieu de caresser dans le sens du poil les désirs hystériques et irréalistes des Palestiniens, le Quai d’Orsay devrait plutôt appeler ceux-ci à la raison et leur rappeler que la remise en cause de la légitimer d’Israël ne pourra que les conduire à la guerre.
Les fonctionnaires du Quai d’Orsay devraient relire leur manuel d’histoire et ceux de Droit International afin de comprendre que les Palestiniens n’ont aucun « droit » ni sur Jérusalem ni sur la Cisjordanie.
Que le pays ayant eu des droits sur ces territoires avant leur conquête par Israël était la Jordanie qui a officiellement renoncé à son annexion de 1950. Que donc ces territoires tombent de facto sous contrôle israélien sans pour autant qu’ils aient été annexé officiellement par Israël.
Dès lors ces territoires ne peuvent être cédés aux Palestiniens que par un règlement amiable par voie d’un accord de paix.
Dans toute l’histoire l’humanité aucun peuple déplacé n’a jamais bénéficié d’un traitement tel que celui qui est proposé aux Palestiniens par Israël qui est prêt à signer un accord de paix et qui est prêt à leur concéder un territoire. Mais ces satanés Palestiniens n’en ont jamais assez.
Nicolas Sarkozy, qui se prend pour le Kissinger de service, ne semble pas comprendre que la voie sur laquelle il pousse les Palestiniens ne peut mener qu’à une nouvelle guerre.
Certes un vieil hôtel vient d’être détruit à Jérusalem Est mais il faut rappeler que cet hôtel était habité par le Grand Mufti de Jérusalem Amine al Husseini, allié et ami d’Hitler.
Dans quelques temps c’est certainement l’Union Européenne toute entière qui emboitera le pas des sud américains pour reconnaitre le futur état Palestinien ajoutant ainsi à la confusion qui règnera grâce à cet absence de règlement négocié de ce conflit.
Or de toute l’histoire de l’humanité on a jamais vu imposer à un état souverain, plus fort que son voisin, de surcroit vainqueur de plusieurs guerres, des frontières qu’il n’aurait pas librement accepté.
Est-ce à dire que l’Union Européenne et consorts seront prêts à prendre les armes contre Israël pour venir imposer par la force à Israël le résultat de leur délire pro-palestinien ?
Un peu de sérieux et de raison serait plutôt de mise de la part de nos dirigeants européens afin de calmer les ardeurs palestiniennes et les aider à analyser plus raisonnablement la situation.
Malheureusement, l’Union Européenne a céder depuis plusieurs années à cette folie anti-israélienne sans aucun fondement à laquelle s’adonnait déjà le monde arabo-islamique.
Ce que ne dit toujours pas ni Sarkozy, ni Kouchner, ni les autres pays prêt à reconnaitre l’état Palestinien c’est le sort de Gaza au mains du Hamas. Il n’est pas non plus question de la viabilité d’un état qui serait coupé en deux parties non reliées entre elles: la Cisjordanie et Gaza.
Et tant d’autres questions pour lesquelles nos apprentis sorciers européens de la diplomatie internationale n’ont toujours pas apporté de réponse…
Tout cela ne présage rien de bon pour la paix au moyen-orient…
Jean-Marc MOSKOWICZ