Il existe un petit peuple, si petit qu’il ne représente qu’une goutte d’eau à l’échelle de l’humanité. Pensez donc 17 millions d’âmes au regard de la population de la planète estimée à 6,793 milliards au 1er janvier 2010. Un chiffre plus parlant ? 0,25 % de la population mondiale…
Un si petit peuple mais qui focalise tant de haine depuis plus de 2000 ans. Dans l’histoire de l’humanité tant de peuples, de nations ont voulu détruire ce peuple, le réduire à l’esclavage, lui faire abdiquer sa foi.
L’histoire de ce petit peuple est emblématique de ce que l’humanité est capable d’inventer dans sa folie meurtrière.
Ce peuple minuscule n’est autre que le peuple juif.
Depuis plus de 2000 ans, la folie irrationnelle de l’esprit humain se focalise sur le peuple juif pour tenter de le faire disparaître. Cela relève de la psychanalyse de groupe. Le peuple juif est devenu le « bouc émissaire » par essence, coupable de tous les maux, de toutes les misères, de toutes les calamités qui s’abattent sur le reste de l’humanité.
Un extra-terrestre qui viendrait en observateur voir ce comment fonctionne l’humanité se dirait, à la lecture des livres d’histoires et des médias, qu’il faut absolument éradiquer ce petit peuple qui sème autant de zizanie dans l’équilibre mondial.
Cette fonction de bouc émissaire, de peuple coupable par essence, par naissance a trouvé son paroxysme dans la Shoah, ultime manifestation de la folie irrationnelle. Les Nazis avaient simplement entrepris d’éradiquer de la surface de la planète ce peuple maudit, réalisant ainsi ce dessein véhiculé par l’inconscient collectif mondial depuis 2000 ans. Il fallait exterminer cette vermine de l’humanité, les Nazis ont industrialisé le concept.
Beaucoup se sont interrogés depuis la Shoah sur la complicité silencieuse des peuples, des populations occupées, des gouvernements.
De la SNCF qui tente maladroitement de se justifier au gouvernement de Vichy, l’état français et une partie du peuple français, comme beaucoup d’autres à travers l’Europe occupée, ont contribué à ce que ce dessein funeste se réalise. Certains par une complicité active, d’autres par un silence assourdissant, d’autres en obéissant, feignant ainsi d’ignorer le destin qui attendait ces juifs que l’on envoyait à l’Est, ailleurs, loin des yeux… Certains intellectuels tels que Céline, qui n’hésitait pas à appeler « au massacre de tous les juifs », en profitèrent pour « cracher » leur haine du juif.
Cette complicité d’une partie de l’Europe reste un mystère au regard de l’Europe des Lumières, des valeurs des Droits de l’Homme, des valeurs mêmes du judéo-christianisme.
Si une seule leçon peut-être tirée de la Shoah c’est celle de l’irrationnelle folie du Monde qui, en certaines conditions, peut focaliser toute sa haine sur un peuple si petit soit-il. Phénomène de masse, fonction nécessaire à toute société que celle du bouc émissaire ? N’étant ni psychanalyste ni sociologue je laisse aux spécialistes le soin de tenter de décortiquer les raisons qui ont conduit à cette complicité dans la réalisation de la Shoah.
Pour ma part j’y vois une manifestation de ce que j’appellerai « l’irrationnelle folie du Monde ». Elle est là, tapie en chaque peuple, du plus primitif au plus évolué. Elle guette comme un cancer n’attendant que le moment propice pour exploser et donner libre cours à sa violence.
Non, il n’y a pas que le peuple juif qui a subi cette irrationnelle folie : les Arméniens, la folie de Polpot, les massacres au Soudan et au Darfour et beaucoup d’autres peuples ont également été les victimes de cette folie.
Les massacres perpétrés contre ces autres peuples ont été ponctuels et n’ont pas été aussi organisés et industrialisés que la Shoah. De plus ils ne relèvent pas « d’une tradition » du bouc émissaire.
La thématique des groupes boucs-émissaires en psychologie sociale est apparue à la fin de la seconde guerre mondiale alors que nombre de scientifiques tentaient de comprendre les processus psychologiques à la base du génocide juif. La question posée alors était la suivante : « qu’est ce qui permet, au niveau psychologique, de rendre compte du fait qu’un groupe aussi important d’individus différents se soit adonné à l’extermination massive d’individus d’un autre groupe ? » Plusieurs théories ont alors vu le jour dont les théories « classiques » du bouc-émissaire.
Deux versions de la théorie du bouc-émissaire ont été proposées (Allport, 1954) : la théorie des conflits internes et la théorie des événements externes. Le point commun à ces deux théories réside dans l’idée qu’une frustration (interne ou externe) engendre chez l’individu une tendance à l’agression envers la source de frustration et ce afin de rétablir un équilibre (interne ou externe) nécessaire à son bon fonctionnement. Lorsque l’individu est dans l’incapacité d’agir directement sur la source de la frustration (soit parce que la source de frustration est l’individu lui-même, soit parce que l’individu ne peut attaquer directement la source par peur de punition, soit parce que la source est trop puissante pour que l’individu puisse directement l’affronter), il déplace son agressivité sur une cible faible ou vulnérable que l’on appelle « le bouc-émissaire ».
Pour justifier cette agression, l’individu attribue à la cible bouc-émissaire des traits négatifs ou indésirables suivant l’un ou l’autre processus de projection. Dans la projection dite « directe », l’individu attribue à la cible un trait négatif que lui-même possède mais qu’il refuse de se reconnaître (exemple : « ce n’est pas moi qui suis sexuellement dépravé, ce sont eux »). Dans la projection dite « complémentaire », l’individu recherche une série d’explications et/ou de justifications à son propre comportement agressif. Les stéréotypes défavorables attribués au groupe cible sont, alors, des rationalisations inconscientes des agressions commises par les individus envers la cible (exemple : « je n’aime pas les Noirs, donc, les Noirs doivent nécessairement posséder des traits qui créent en moi ce dégoût que j’ai d’eux).
Récemment, cependant, P. Glick (2002) a proposé un modèle alternatif aux théories classiques : le modèle idéologique du bouc émissaire. Selon cet auteur, le lien entre la frustration et l’agression de la cible n’est pas direct, mais il est nécessairement dépendant d’une idéologie sous-jacente. Lorsqu’un groupe se trouve en situation de dépression sociale ou économique, ce groupe cherche dans son environnement les causes potentielles à cette dépression ainsi qu’une ligne d’action capable d’apporter une solution. Une idéologie qui identifie les causes du problème et qui propose une solution attirera un grand nombre d’adhérents potentiels. On parlera d’idéologie du bouc-émissaire lorsque l’idéologie identifie comme source des difficultés un groupe particulier d’individus et que la solution offerte par l’idéologie est l’hostilité envers ce groupe. Un groupe d’individus risquera de devenir un bouc-émissaire d’autant plus que ce groupe est perçu comme une cause plausible à la détresse sociale et économique vécue. Pour ce faire, et contrairement aux théories classiques, la théorie du bouc-émissaire de Glick suppose que le groupe bouc-émissaire doit être perçu comme dangereux, menaçant, et suffisamment puissant pour avoir causé les difficultés. Le groupe bouc-émissaire n’est donc plus un groupe vulnérable mais un groupe influent. Les stéréotypes préalables au développement de l’idéologie indiqueront laquelle des minorités présentes dans la société correspond le mieux à cette image d’un ennemi puissant et maléfique qu’il convient d’exterminer. (source : www.mrax.be).
Ainsi Hitler dans « Mein Kampf » désigne pour cause de la situation tragique du peuple Allemand les juifs et le fameux complot juif mondial.
Au-delà du peuple Allemand, une partie de l’Europe s’est ralliée à cette idée que les malheurs du monde étaient dus à ce peuple juif et ainsi devenait complice de l’extermination.
Aujourd’hui se dessine au niveau planétaire le même schéma : Israël devient le fameux « bouc émissaire » mondial, focalisant tous les ressentiments, toutes les haines, toutes les frustrations des peuples.
Si l’on peut facilement comprendre qu’une partie du tiers monde et des peuples arabes, volontairement maintenus dans l’obscurantisme et l’absence de culture et d’éducation, n’ait pas les « armes » intellectuelles nécessaires pour comprendre que si l’on désigne Israël comme bouc émissaire c’est pour mieux occulter à quel point les dirigeants de ces pays maintiennent leur peuple en état de sous-développement, il n’en est pas de même pour l’Occident et les pays développés.
Or l’on assiste bien à une nouvelle « bouc émissairation » d’Israël désigné comme le pays responsable de tous les maux planétaires, fonction qu’occupait précédemment le peuple juif.
Israël n’est autre que le pays des juifs et par glissement, parce qu’après la Shoah il ne serait pas politiquement correct de continuer à s’en prendre aux juifs, c’est donc naturellement le pays des juifs, l’Etat Juif lui-même qui est désigné pour occuper cette fonction.
De plus, Israël est une insolente réussite aux yeux d’une partie du monde :
En moins de 60 ans, ces juifs sans ressources ont construit un pays à la pointe dans tous les domaines et ce, en gérant en permanence une économie de guerre. Imaginez le développement et l’expansion économique d’Israël si il n’avait pas fallu assumer une économie de guerre…
Insolente réussite :
· Sur le plan économique, quand l’Europe affiche un taux de croissance inférieur à 2% en 2010, Israël se permet le luxe d’en avoir un supérieur à 4% traversant ainsi la crise comme bien peu de pays.
· Sur le plan technologique, Israël occupe l’une des toutes premières places mondiales par ses innovations, notamment sur le génie génétique, l’informatique, le logiciel, etc…
· Sur le plan de la médecine là aussi Israël est en avance dans la recherche et ne cesse de développer des nouveaux traitements.
· Sur le plan militaire, Israël a développé ses propres systèmes d’armements, de drones, des chars, des avions, de missiles, l’armée israélienne est l’une des plus efficaces et des plus opérationnelles du monde.
· Sur le plan de l’intégration, Israël est un exemple pour sa capacité à intégrer des populations nombreuses de toutes origines. Plusieurs millions de réfugiés fuyant les pays arabes, la Russie, l’Ethiopie furent intégrés à la société israélienne en moins de 60 ans.
· Sur le plan politique, Israël est un modèle de démocratie que peu de pays dans le monde égalent: les populations arabes et druzes élisent leurs propres députés à la Knesset (le parlement israélien). Les arabes ont le droit de manifester contre le gouvernement sans subir aucune répression. Quel pays Arabes, quel pays Européen autorisent les arabes à élire des députés, à manifester contre le gouvernement ?
Insolente réussite pour tous les pays du tiers monde et pour les pays arabo-musulmans qui, pendant qu’Israël se développait avec des moyens infimes comparés aux mannes pétrolières, sombraient peu à peu dans la misère.
Qu’on fait les pays Arabes producteurs de pétrole ou de gaz pendant ces 60 ans ? Ont-ils développé une industrie ? Une agriculture ? Ont-ils éduqué leur population ?
Citons un exemple d’actualité : l’Egypte. Ce pays est en proie à une misère de plus en plus grande en raison de la folie du Président Nasser qui a englouti toute l’économie du pays dans l’armement pour faire la guerre à Israël. Aujourd’hui l’Egypte est dans un état de délabrement sans industrie ni agriculture qui pousse le peuple à vouloir se révolter.
Ce genre d’exemple ne manque pas dans les pays arabo-musulmans.
Insolente réussite aux yeux de l’Occident. La vieille Europe en déclin ne se réjouit pas forcément de voir ce petit peuple anciennement opprimé devenir une puissance économique et militaire. Le général De Gaulle ne parlait-il pas avec une certaine amertume des juifs comme d’un « peuple fier et dominateur »… Il avait certainement une méconnaissance évidente de l’histoire de ce peuple opprimé pendant 20 siècles.
Alors que le monde arabo-musulman focalise sa violence contre Israël, le même phénomène saisit l’Occident par « capillarité ».
La vieille Europe, en proie à une crise économique mais aussi une crise de ses propres valeurs, s’est à son tour lancée dans la désignation d’Israël comme responsable de tous les maux et coupable par essence.
N’a-t-on pas lu et entendu ici et là que si des soldats mouraient en Afghanistan, en Irak ou ailleurs c’était à cause de la politique israélienne ?
N’a-t-on pas entendu dans la bouche même de Nicolas Sarkozy récemment qu’Israël était responsable de la situation au Liban ?
N’a-t-on pas lu et entendu ici et là qu’Israël et ses soldats se livraient au trafic d’organes, qu’Israël exterminait les palestiniens, qu’Israël se livrait à une épuration ethnique, qu’Israël était responsable de la mort des chrétiens en Egypte et ailleurs ?
Signe de la diabolisation consciente d’Israël, les hommes politiques de tous bords se livrent à coup de surenchère aux pires accusations sans le moindre début de preuve. Nicolas Sarkozy lui-même, malgré la réserve qu’un chef d’état devrait avoir, n’a pas hésité à condamner Israël dans l’affaire du Mavi Marmara alors même que quelques heures après l’arraisonnement les vidéos démontraient déjà qu’Israël était tombé dans un piège islamique.
N’a-t-on pas entendu dans la bouche de dirigeants de gauche que « la cause palestinienne » était une cause de gauche et qu’il fallait condamner Israël. Peu importe si Israël déploie mille efforts depuis Camp David pour tenter de faire la paix avec les Palestiniens. Peu importe la surenchère permanente des Palestiniens afin d’éviter toute circonstance qui pourrait conduire à la paix.
N’a-t-on pas vu des intellectuels « s’indigner » contre les exactions d’Israël ? Contre l’inhumanité de cet Etat ?
Oubliant ainsi dans une indignation sélective toutes les dictatures dans le monde, les épurations, les oppressions que ce soit de la Chine au Soudan, en passant par l’Afghanistan, l’Irak, l’Iran, etc…
Certain comme Stéphane Hessel me font penser à Céline et à sa rage destructrice des juifs. Celle d’Hessel, son indignation particulière, n’est orientée que contre Israël, oubliant ainsi le reste du monde et ses misères.
Hessel se livre à une diabolisation d’Israël et consciemment apporte sa pierre à la délégitimation de cet Etat. Pire encore, celui-ci se fait passer pour juif pour justifier que « lui » est légitime à critiquer cet état. Et cerise sur le gâteau, Stéphane Hessel n’hésite pas à s’approprier une part de paternité dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme afin d’avoir ainsi une caution irréprochable, oubliant au passage ses propres interviews où il avouait ne pas y avoir contribué…
Mais Hessel n’est pas le seul, d’autres intellectuels peu scrupuleux participent ainsi à la désignation d’Israël comme bouc émissaire.
Dans ce concert mondial consistant à faire d’Israël l’état paria, responsable des déséquilibres mondiaux, les journalistes et les médias portent une large part de responsabilité.
En effet, à partir de faits déformés, relus sous le prisme de la diabolisation, les journalistes et médias diffusent quotidiennement des informations fausses orientées dans le seul but de faire d’Israël l’état à condamner quoiqu’il fasse.
Le processus est vicieux. En fait, les journalistes sont relativement des fainéants. La vérité en elle-même ne les intéresse guère. Si l’AFP ou Reuter publie une information fausse ou tronquée ou orientée, tous la reprennent, la déforment, l’amplifient pour en faire un évènement de plus à mettre sur la longue liste des chefs d’accusation du coupable Israël.
Ainsi, il en est de l’information en Occident, elle passe par le prisme du bouc émissaire. Hommes politiques et journalistes de concerts œuvrent à désigner Israël comme l’état à abattre.
Qu’importe la vérité, qu’importe que l’on apprenne ensuite que l’évènement était faux ou mensonger, aucun homme politique ou journaliste n’a la conscience de rétablir ensuite la vérité. Trop tard le mal est fait, la vérité n’intéresse finalement personne, seule apporter « sa pierre » à cette entreprise mondiale de délégitimation d’Israël est importante car c’est devenu le « politiquement correct ».
Comme pour la Shoah, c’est la conjonction de la complicité des intellectuels, de hommes politiques et des journalistes qui tous se sont faits les relais de cette idéologie raciste nazie, tous participent à nouveau à cette nouvelle diabolisation mais cette fois au niveau d’un état.
Comme pour la Shoah, l’Occident devient ainsi complice de cette entreprise irrationnelle de destruction à terme de l’Etat d’Israël car, ne nous y trompons pas, à terme il s’agira bien de détruire cet état paria, comme l’on a tenté de détruire ce peuple maudit.
Une irrationnelle folie mondiale coure sur tous les hémisphères. Irrationnelle car aucune des accusations contre Israël n’est fondée. Il suffit d’un œil objectif et d’une connaissance des faits et de l’histoire pour comprendre que rien de ce qui est reproché à Israël n’est fondé.
Il suffit également d’étudier les évènements depuis 60 ans pour s’apercevoir que cette délégitimation d’Israël a été savamment orchestrée par des groupes islamistes tels que les Frères Musulmans .
Cette irrationnelle folie conduira inévitablement l’Occident à se taire, voire à devenir complice quand le moment venu une guerre de grande envergure par tous les voisins arabes sera menée contre Israël. Personne ne bronchera quand l’Iran lancera ses missiles nucléaires. Personne ne bronchera quand, de concert, la folie guerrière islamique attaquera Israël.
Tous au contraire souhaiteront qu’enfin Israël, cause de tous les maux mondiaux, disparaisse…
Ai-je tort dans cette analyse pessimiste ? Rappelez vous la Shoah, rappelez vous le silence voir la complicité de l’Europe quand on organisait sous nos yeux l’extermination industrialisée des juifs… Bien peu s’en sont émus, bien peu ont résisté face à cette folie…
Il en sera malheureusement de même le jour où l’on tentera d’effacer Israël de la surface de la Terre.
La boucle sera bouclée après la Shoah se sera la destruction d’Israël. Le peuple bouc émissaire aura enfin disparu…
Mais qui occupera ensuite cette fonction ?
Le propos de cet article n'est pas de donner une vision pessimiste de l'avenir d'Israël et du peuple juif, mais au contraire de sensibiliser l'Occident sur cet acharnement inconscient contre l'Etat Juif qui focalise l'irrationnel collectif.
Bien évidemment, Israël et le peuple juif ne sont plus une "cible" facile et désarmée.
Israël possède une armée redoutable, extrêmement bien équipée et entrainée, certainement l'une des plus redoutables. Israël possède aussi l'arme nucléaire et tout ennemi devra réfléchir à plusieurs fois avant de se lancer dans une aventure militaire contre l'Etat Hébreu…
Jean-Marc MOSKOWICZ pour Europe-Israel.org
Vôtre article sur la délégitimation d’Israël comme bouc émissaire international a de quoi effrayer les plus optimistes, sans doute que vous avez raison sur beaucoup de points, il est par contre une chose que vous oublier et qui me paraît être d’une importance fondamentale, Israël, bien que petit état, dispose d’une puissance atomique capable d’en éliminer plus d’un état qui se hasarderai a vouloir l’éliminer, il ne s’agit plus du bouc émissaire sans défense sur lequel les nations peuvent se liguer pour l’éliminer a la manière des nazis, mais un état avec lequel il faudrait faire avec(pour les siècles et les millénaires a venir) sans quoi ils prendraient des risques considérables et aucune nation ne sortira indemne d’une confrontation stupide et de la plus grande imbécilité, la politique est une chose, la réalité en est une autre, ce n’est pas un excès d’optimisme mais une analyse de la situation politique et économique internationale.
Le 23Janvier dernier, j’ai laissé ce commentaire sur Juif.org, à la suite d’un article sur l’Iran :
ET SI…
Je lis le commentaire de Stanislas où il est écrit ce qu’on peut lire un peu partout et qui semble une idée communément admise par les Israéliens et leurs amis. Pourtant, aujourd’hui, il me vient une autre idée, une idée affreuse, horrible, le genre d’idée a l’encontre desquelles on fait généralement un blocage tant elle est épouvantable… Pourtant, quand on assiste impuissant a toutes ces discussions inutiles, toutes ces tergiversations successives depuis – combien d’années maintenant ?
Oui, depuis combien d’années l’Europe, l’Occident consciemment ou non, antisémite de culture depuis deux millénaires au point que cet antisémitisme n’est plus acquis mais inné, congénital, génétique pourrait-on dire, depuis combien d’années l’Europe tente-t-elle de « négocier » avec l’Iran ? Toujours en vain ? Encore en vain ? Une fois de plus en vain ? Pourquoi ? Pourquoi cette absence systématique de résultats ?
L’Europe trop lâche préfère abandonner à « l’autre » le « sale boulot ». Mais qui est cet « autre » ? Et si l’autre c’était l’Iran, si l’autre c’était Ahmadinejad ? Et si le « sale boulot » consistait en la destruction, non de l’Iran mais d’Israël, le pays de ce peuple « orgueilleux et dominateur », toujours déicide pour beaucoup malgré Vatican II ?
Est-ce-que quelqu’un a pens? à cette possibilité ?
C’est en parti le propos de cet article : la destruction de l’Etat d’Israël ultime manifestation de la fonction de « bouc émissaire » que joue depuis 2000 ans le peuple juif.
A ceci qu’aujourd’hui Israël et le peuple juif ont une armée redoutable et possède l’arme nucléaire… Que le temps où les juifs désarmés étaient une cible facile est révolu.
Donc malgré ce que l’on pressent dans la communauté mondiale (faire jouer le rôle de pays bouc émissaire), les choses ne prendront certainement pas cette tournure…
Israël se prépare à un conflit d’envergure sur plusieurs fronts…