« Debka » (ici), spécialisé dans le renseignement et la guerre de l’information, a lancé une petite bombe passée relativement inaperçue: une mutation sans précédent des services israéliens serait en cours. Selon le site d’intelligence, les dernières nominations à la tête du renseignement extérieur et militaire annoncent une restructuration profonde. Les trois principales agences: Le Mossad (ici), Aman (ici) et le Shabak (ici) privilégieraient désormais l’action aux opérations de renseignement et d’analyse.
Selon cette théorie le Mossad prendrait l’ascendant sur toutes les opérations clandestines y compris celles d’Aman pour devenir la clé de voûte du nouvel édifice. Le Premier Ministre et le Ministre de la Défense œuvreraient de conserve à l’implémentation cette nouvelle vision . Les patrons du renseignement et le chef d’Etat Major sont désormais désignés en fonction de leur expérience tactique et stratégique du feu.
On veut maintenant des « bêtes de terrain » (field animals) plus que des spécialistes en analyse politique et stratégie militaire. Et Debka dresse un portrait à la serpe de la nouvelle élite : Galant, Naveh, Kochavi, Pardo : tous forgés au combat. Idem pour le futur patron du « Shin Bet ».
Les fonctions du National Security Council (ici) dirigé par un ancien de « l’Institut », sont étendues. Le nouveau patron du Mossad superviserait pour sa part le futur « Committee of Israeli Intelligence Directors » une fonction équivalente selon Debka à celle du « Director of National Intelligence » (DNI) américain. Ce qui le placerait au même rang que le Chef d’Etat Major.
Conséquence des profonds changements, les budgets militaires devraient augmenter, de nouvelles ressources étant allouées aux services de renseignements. Plus d’agents, de moyens logistiques et de capacités de combat. En point d’orgue, Debka s’interroge: la nouvelle « armée secrète » disposera-t-elle de capacités aériennes et navales autonomes ou s’appuiera-t-elle sur celles des « FDI » (ici)? Et conclut à l’avenant : « Quid d’une unité de drones dédiée aux opérations clandestines, à l’image de celle de la CIA (ici) ? »
Même en prenant le recul nécessaire par rapport aux analyses qui précèdent et en pondérant les conjectures formulées, force est de constater que des lignes sont en train de bouger au sein de l’appareil de sécurité israélien. La mention de « l’ODNI » américain (ici) notamment est à retenir pour la suite.
Par Dominique BOURRA
« Le Premier Ministre et le Ministre de la Défense œuvreraient de conserve à l’implémentation cette nouvelle vision . » : Vous pourriez quand même vous relire. Les articles ne sont pas bien longs. Quand la forme n’y est pas, le fond devient inaudible … et déjà que ce n’est pas bien audible … 😉
Par ailleurs, c’est bien.
De concert et de conserve, malgré leur différence originelle de sens, ont fini par se rapprocher.
De concert provient du monde de la musique et signifie en accord parfait.
On le retrouve donc logiquement dans :
Ils agissent de concert.
Elle a fait cela de concert avec lui.
De conserve est une expression provenant de la marine.
La conserve est le navire qui fait route avec un autre pour le protéger.
Naviguer de conserve signifie donc, au sens propre, faire route ensemble, sans se perdre de vue.
De conserve a été utilisé dans d’autres emplois pour signifier ensemble, en même temps.
L’Académie admet le sens très large :
Agir de conserve (avec quelqu’un) = agir en accord avec quelqu’un.
Donc, vous pouvez utiliser l’un ou l’autre… et ce n’est pas de la mise en boîte.
merci de vérifier également avant de critiquer sur un ton de donneur de leçon….
merci pour cette leçon de terminologie !!!!!