une cérémonie spéciale commémorera le 10ème anniversaire de la Conférence Mondiale de l’ONU contre le Racisme, la Discrimination Raciale, la Xénophobie et l’intolérance Associée qui a eu lieu à Durban en Afrique du Sud.
Tout comme la conférence de 2001 et celle qui a suivi, en avril 2008 à Genève, cette troisième incarnation n’aura absolument rien à voir avec son prétendu objectif déclaré. Comme l’a noté Irwin Cotler, l’expert juridique des droits de l’homme dans sa description de Durban I, elle deviendra sans aucun doute le bureau central de la fusion de l’antisémitisme au vitriol et de « l’union d’une nouvelle mondialisation virulente et anti-judaïque nostalgique de l’atmosphère qui prévalait en Europe dans les années 1930 ».
Le cynisme et le mépris intentionnel des droits de l’homme et de la liberté des deux Durban ont été ahurissants.
L’un des prospectus distribués à Durban, par exemple, présentait une image d’Adolf Hitler au dessus du texte : « Que serait-il arrivé si j’avais gagné. » ? De bonnes choses.
Il n’y aurait eu aucune effusion de sang israélien et palestinien (sic). Vous devinez le reste. « Les Protocoles des Sages de Sion » étaient remis gratuitement, ainsi que d’énormes quantités de propagande islamiste sur Israël, Trotskiste et antimondialiste associées montrant Israël comme un état raciste, théocratique et appliquant l’apartheid. A Durban, le Forum des ONG faisait référence à « l’ethnocide » supposé appliqué par Israël contre les palestiniens.
Le comité d’organisation de Durban II, présidé et co-présidé par les guides des droits de l’homme tels que la Libye, l’Iran, le Pakistan et Cuba, ont mis au point, avant la conférence, un projet de déclaration de 88 pages accusant les USA, Israël, l’Europe de l’Ouest et les autres démocraties libérales d’attitudes racistes et de politiques contre l’Islam. Les centaines de milliers de gens assassinés au Darfour sur des bases racistes n’étaient même pas mentionnées, ni les atrocités commises au Congo et au Kenya, ni les abus routiniers aux droits de l’homme dans tout le monde musulman.
Si le résultat de la réunion est l’obtention sans effort d’une majorité qui soutiendra toute motion contre Israël, il y a de fortes chances que lundi, l’Assemblée Générale vote en faveur de la tenue de Durban III. Il reste cependant un petit espoir, c’est que l’ONU conserve un minimum de raison et annule la proposition, uniquement pour respecter les sensibilités américaines.
Septembre 2011 sera le dixième anniversaire d’un autre événement historique. Ce serait tout simplement l’occasion d’organiser une autre manifestation contre l’Ouest alors que l’Amérique commémore la perte d’êtres chers assassinés par les terroristes pendant les attaques du 9 septembre.
Si l’ONU avance avec Durban II, avec la mise en scène d’une orgie de bigoterie haineuse et de racisme contre l’Amérique et l’Occident, il n’y aura aucune alternative que le lancement d’un appel par la Conférence des Présidents des principales Organisations Juives Américaines à tous les pays sensés et moralement responsables pour leur demander de s’abstenir d’y participer.
Malheureusement, avec les années, les heures brillantes de l’ONU se sont raréfiées et sont restées isolées. Parmi elles, le 16 décembre 1991, il y a presque 19 ans exactement, a eu lieu la révocation de la Résolution 3379 de 1975 assimilant le sionisme au racisme. Et surtout, évidemment, celle de l’Assemblée Générale de l’ONU du 25 novembre 1947 qui a décidé de la partition de la Palestine, en donnant naissance à l’Etat d’Israël. Elle aurait également donné naissance à un état palestinien sans l’intransigeance virulente des états arabes.
Malheureusement, la capacité de l’ONU à faire respecter les impératifs moraux de ses fondateurs a considérablement diminué depuis lors.
Entre les mains des plus grands auteurs de violations des droits de l’homme, l’ONU est devenu un outil, utilisé pour détourner l’attention de leurs actes abominables en attaquant l’Amérique, Israël et les autres pays qui essaient courageusement de sauvegarder la liberté tout en menant une guerre contre la terreur.
Comme le note Robert Wistrich, l’historien de l’antisémitisme, dans son livre Obsession Mortelle, c’est le régime soviétique qui, le premier, dans les années 1960 et 1970, a utilisé la délégitimisation d’Israël, en incluant des comparaisons visuelles et verbales constantes entre Israël et l’Afrique du Sud, comme moyen de ralliement du soutien des Arabes et des Africains pendant la Guerre Froide. Cette campagne a particulièrement réussi à l’ONU, où le système « un pays, une voix » a donné un pouvoir disproportionné à de nombreux petits états africains et musulmans.
Une organisation créée pour faire avancer la liberté et l’égalité a effectivement été détournée par des régimes autoritaires. Si lundi, l’ONU décide de lancer Durban III, le peu de respect et de crédibilité dont elle bénéficie diminuera encore plus.
The Jerusalem Post |Traduction pour Info’SION par Edith Brenner desinfos
SIGNEZ LA PETITION POUR DIRE NON à DURBAN III en cliquant ici
Participez à cette initiative en signant la pétition ICI
L’Assemblée Générale des Nations Unies tente de faire voter une résolution organisant un « Durban III » sous la forme d’un sommet des chefs d’Etats qui se tiendrait le 21 Septembre 2011 à New York.
L’événement célébrerait le 10ème anniversaire de la conférence de Durban de 2001 sur le racisme – un rassemblement qui a été détourné par des dictateurs et leurs alliés, et qui a fini par promouvoir l’antisémitisme et par désigner l’Amérique, l’Occident et Israël comme Etats racistes.
Si les États-Unis, le Canada et l’Australie s’opposent à cette résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unies, le vote de l’Union Européenne, qui est essentiel, est lui encore indécis.
La licra souhaite que la France et plus généralement l’Union européenne se mobilisent davantage et fassent preuve d’une fermeté absolue en se positionnant officiellement contre la résolution organisant cette « célébration » de la Conférence de Durban I.
Nous nous associons à cette occasion à la pétition en ligne « Exhortez les Etats de l’Union européenne à s’opposer au projet de l’ONU d’organiser Durban III » que l’Organisation Non Gouvernementale suisse UN Watch a lancé le 16 décembre 2010. Elle permet à tous les citoyens de l’Union Européenne d’envoyer à Madame Catherine Ashton, Haute représentante de l’Union Européenne pour les affaires étrangères, le message suivant (extraits) :
« En tant que militant des Droits de l’Homme et de l’égalité, je prie instamment les 27 Etats membres de l’Union européenne à voter Non à la résolution de l’ONU organisant un « Durban 3 » l’année prochaine à New York.
Le projet de résolution appelle à un sommet des chefs d’Etat le 21 Septembre 2011 « pour commémorer le dixième anniversaire de l’adoption de la Déclaration de Durban ». Le programme de cet évènement serait intense, avec des « réunions plénières d’ouverture et de clôture», des « tables rondes consécutives » et des « groupes thématiques », l’ensemble aboutissant à une « déclaration politique » – le tout dans la célébration de la « Conférence mondiale sur le racisme » qui s’est tenue à Durban, en Afrique du Sud, en 2001 et qui a fait de l’Amérique, de l’Occident et d’Israël des boucs émissaires.
Les États-Unis, le Canada, l’Australie et plusieurs États européens ont déjà voté Non lors de l’examen de cette résolution par la 3ème Commission de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Dans leur déclaration, les États-Unis se sont dis « profondément troublés par le choix de la date et le lieu de cette commémoration du 10ème anniversaire de Durban I. Quelques jours plus tôt, nous honorerons les victimes du 11 septembre, dont les proches vont marquer l’anniversaire solennel des 10 ans pour eux et la nation tout entière. Ce sera un moment particulièrement sensible pour les habitants de New York et une répétition de l’expérience au vitriol malheureusement vécue en 2001 à Durban – et lors des évènements liés – risque de nuire à la relation entre les Etats-Unis et l’ONU pour laquelle nous avons durement travaillé ces dernières années ».
Comme vous le savez, la conférence de Durban en 2001 a non seulement échoué à lutter contre le racisme – mais a elle-même incité au racisme. Durban I fut la pire manifestation internationale d’antisémitisme depuis la Seconde Guerre Mondiale. (…)
Le pire est que le projet de « Durban III » de l’ONU invite en particulier les organisations non-gouvernementales (ONG) à « organiser et soutenir des diverses initiatives à haute visibilité… pour commémorer le dixième anniversaire de l’adoption de la Déclaration de Durban ».
Cette situation est alarmante étant donné que le Forum des ONG qui s’était tenu sous l’égide de l’ONU lors de la conférence de 2001 a été entièrement dominé par des extrémistes anti-Occident et anti-Israël. Ces derniers ont officiellement déclaré Israël « Etat d’apartheid raciste » coupable de « génocide ». Dans les rues de Durban, des milliers de militants « pro-palestiniens » ont brandi des pancartes disant : « Hitler aurait dû finir le travail ». D’autres ont distribué des exemplaires du livre notoirement antisémite Le Protocoles des Sages de Sion. A Durban, des militants juifs des droits de l’Homme ont été intimidés et menacés physiquement et des étudiants traumatisés.
Par chance, la tentative de 2009 de reproduire ces scènes à Genève, lors de la conférence de Durban II, a été déjouée. Les lignes rouges posées par l’Union européenne ont pu tenir éloignées les pires dérives dans la déclaration finale adoptée par cette conférence. Le Sommet de Genève pour les Droits de l’Homme, co-organisé par la Licra et UN Watch, a permis aux véritables victimes des violations des droits de l’Homme d’occuper l’espace public et d’attirer l’attention internationale sur leurs récits.
L’Union européenne est le bloc de démocraties le plus influent à l’ONU. Il ne faut pas donner une apparente caution morale à un événement qui offrira une dangereuse tribune aux dictateurs que sont le président iranien Mahmoud Ahmadinejad et le leader libyen Mouammar Kadhafi.
Par conséquence, pour soutenir véritablement les Droits de l’Homme et la lutte contre le racisme, j’exhorte tous les Etats de l’Union Européenne à voter Non à la résolution de l’ONU sur Durban III. »