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La visite de Hague est l’étincelle qui révèle un conflit entre Israël et la Grande-Bretagne sur l’Iran, le Moyen-Orient et les Palestiniens.


La visite de Hague est l’étincelle qui révèle un conflit entre Israël et la Grande-Bretagne sur l’Iran, le Moyen-Orient et les Palestiniens.

Le Secrétaire aux affaires étrangères britannique William Hague a perdu son flegme et de sa superbe à Jérusalem

Les différences d’approche aiguës entre Israël et la Grande-Bretagne, identiques en bien des aspects aux divergences non rendues publiques entre Washington et Londres, ont été mises en évidence, mercredi 3 novembre, durant la visite de William Hague en Israël, en tant que Secrétaire britannique aux affaires étrangères.

Il a été informé qu’Israël avait suspendu son dialogue stratégique avec le Royaume-Uni, pour protester contre l’échec des gouvernements britanniques successifs à abroger une loi qui permet à des individus privés d’engager des poursuites pour crimes de guerre contre des dignitaires étrangers.

Depuis 2005, des militants pro-palestiniens ont abusé de la notion de “compétence universelle” pour menacer d’arrestation des dirigeants israéliens pour de présumés « crimes de guerre ». Plusieurs anciens dirigeants, d’autres en poste, ont dû annuler leur séjour en Angleterre après avoir été avertis qu’ils pourraient y être arrêtés. Le dernier en date était le Vice-Premier Ministre Dan Méridor, qui a annulé son voyage en Grande-Bretagne le mois dernier de manière à éviter des poursuites pour avoir pris part à la décision du gouvernement d’intercepter un navire turc cherchant à briser le blocus de Gaza. Neuf turcs avaient été tués en résistant à l’abordage de l’armée israélienne.

“Aussi longtemps qu’ils (les délégués israéliens) ne peuvent pas aller en Grande-Bretagne sans redouter une arrestation, ils ne s’y rendront pas », a déclaré Andy David, l’un des porte-parole du Ministère des Affaires étrangères. « La balle est dans leur Cour (aux Britanniques) » .

Israël a rendu ce sujet public, non seulement pour protester contre la Grande-Bretagne qui dépasserait les bornes à l’encontre d’un de ses ministres, mais du fait d’un profond dissentiment concernant la façon dont la visite du Secrétaire aux affaires étrangères était gérée. Selon une circulaire reçue par avance, Hague avait demandé des sessions à huis-clos à la résidence de l’Ambassadeur britannique, à Ramat Gan, pour sonder les responsables du renseignement israélien au sujet de la vision du cabinet israélien concernant le programme nucléaire iranien et de ses évaluations [de la situation].

Les responsables israéliens ont fait remarquer que le Ministre britannique se comportait de façon insupportable et paternaliste en agissant comme si Londres réclamait les dernières photographies sur la question nucléaire, au détriment de Washington et Jérusalem. Une source du renseignement israélien s’est plainte du fait qu’une résidence d’Ambassadeur était un lieu de rendez-vous qui convenait mal à un entretien sur un sujet aussi hautement sensible, qui est évoqué, de coutume, dans les bureaux des Présidents, des premiers ministres ou des ministres de la défense sur un pied d’égalité.

Plutôt que d’utiliser les canaux appropriés, Hague a cherché à convoquer le chef du Mossad Méïr Dagan, le chef du Shin Bet Yuval Diskin, Moshe Ya’alon, le Ministre des Affaires stratégiques, Dan Méridor et le directeur général de la Commission à l’énergie atomique Shaul Chorev, en fonction de sa seule présence.

Le Secrétaire britannique aux affaires étrangères est l’autorité en charge du MI 6, le service secret qui correspond à la CIA américaine et au Mossad israélien. Il est aussi compétent pour autoriser ses opérations.

Cependant, Hague a évité de façon ostensible de s’acquitter d’un simple appel de courtoisie à son homologue du pays hôte, le Ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman, ou même de rencontrer le Ministre de la Défense Ehud Barak et le président de la Commission aux Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset, Tzahi Hanegbi, qui conduit le dialogue stratégique avec Londres. Quand cela a été découvert, Jérusalem a fait clairement savoir que le Secrétaire britannique aux affaires étrangères pouvait bien inviter qui il souhaitait rencontrer, mais que l’ordre avait été donné à tous ses hôtes israéliens d’éviter toute discussion sur un sujet substantiel dans le domaine militaire, stratégique et du renseignement avec lui.

Plutôt que de conserver son flegme et d’éviter les à-coups à Jérusalem, Hague a répliqué en rencontrant les représentants de trois groupes de premier plan du mouvement de désobéissance civile palestinienne. Après avoir rendu visite à Ramallah, il a parlé avec les Palestiniens et leurs partisans, au sujet de leurs manifestations hebdomadaires contre la barrière de sécurité israélienne. Ignorant la nature violente de ces manifestations, Hague a loué la notion de « non-violence » et prêté l’oreille à leurs arguments. En effet, on le cite pour leur avoir déclaré que lorsque « les négociations deviennent d’éternelles promesses qui ne sont jamais tenues à cause de l’absence de volonté israélienne d’accepter une solution équitable, la résistance populaire contre l’occupant devient la seule alternative possible qui reste aux Palestiniens pour recouvrer leurs droits sans faire appel à la lutte armée ».

Les paroles du Ministre britannique ont été interprétées à Jérusalem comme mettant en cause l’intégrité du Premier Ministre Benyamin Netanyahou, lorsqu’il essuie des rebuffades constantes en requérant des pourparlers directs avec les Palestiniens et, de surcroît, comme une incitation faite aux Palestiniens de se lancer dans la voie de la « résistance populaire » (un terme que les Palestiniens ont employé lors de leur guerre à l’attentat-suicide de 2000 à 2002 contre Israël).

Hague, le premier membre du gouvernement britannique conduit par les Conservateurs à visiter Israël, découvrira avant de s’en aller, ce jeudi, que les responsables israéliens se sont lavés les mains de lui-même et de sa visite.

Adapté par : Marc Brzustowski

Pour © 2010 lessakele et © 2010 aschkel.info

http://www.debka.com/article/9123/



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Journaliste québécois, pro-atlantiste, pro-israélien,pro-occidental



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