Impostures de l’histoire : Antisionisme et Antisémitisme.
Le maintien de la présence juive en « Palestine »
La propagande de l’OLP a fait passer l’idée d’une nation « palestinienne » occupant de toute éternité un territoire lui appartenant avec Jérusalem, ville arabe, lieu saint de l’Islam, comme capitale.
Or on n’en retrouve nulle mention dans l’histoire réelle, telle qu’elle ressort des travaux des historiens et des écrits des grands témoins.
L’immigration juive avait commencé dès 1880, sous l’administration turque, qui l’avait autorisée et la voyait même d’un bon œil car cela pouvait revigorer une région quasi désertique, peuplé d’environ 400.000 habitants, mais dans lequel la continuité d’une présence juive, notamment à Jérusalem et Sfad, est attestée.
La découverte d’un ouvrage historique capital sur cette question, écrit à la fin du XVII ème siècle, apporte d’ailleurs un éclairage de la plus haute importance.
“Voyage en Palestine“, est le titre d’une œuvre écrite en 1695, par Hadrian Reland (ou Relandi), cartographe, géographe, philologue et professeur de philosophie hollandais. Le sous-titre de l’ouvrage, rédigé en Latin, s’intitule : “Monumentis Veteribus Illustrata”, édité en 1714 aux Editions Brodelet.
L’auteur de cet ouvrage, l’un des premiers orientalistes, connaissait les langues, hébraïque, arabe et grecque (ancien).
“Palestina” : un ouvrage historique essentiel
En 1695, Relandi est envoyé en voyage d’études en Israël, en Palestine d’alors, pour un objectif bien spécifique : recenser plus de 2500 lieux (villes et villages) apparaissant dans le texte de la Bible ou de la Michna, dans leur appellation originelle. A chaque fois, Relandi y mentionne le nom hébraïque tel qu’il apparaît dans le texte et le verset exact auquel il se réfère. Relandi y fait également figurer son équivalent en Latin-Romain ou Grec ancien.
Outre ce remarquable travail linguistique, l’auteur opère surtout un recensement de l’époque, pour chaque localité visitée : d’abord une considération d’ordre général spécifiant que la terre d’Israël d’alors est pratiquement déserte, très peu peuplée. La majorité de ses habitants se concentre alors dans les villes de Jérusalem, Acco (Acre), Tsfat (Safed), Yafo (Jaffa), Tveria (Tibériade) et Aza (Gaza). Surtout, le constat établi par le géographe conclut à une présence dominante de Juifs sur cette terre, quelques Chrétiens et très peu de Musulmans, dont la plupart étaient des Bédouins.
Quelques remarques extraites de cette passionnante étude :
Aucune localité d’alors ne propose de nom ou de source arabe
La grande majorité de ses villes ou villages possède un nom hébreu, quelques-uns en Grec ou Latin-Romain
Pratiquement aucune ville possédant aujourd’hui un nom en arabe n’en possédait à l’époque : ni Haïfa, ni Yafo, ni Naplouse (Shehem), Gaza ou Djénine.
Aucune trace dans les recherches de Relandi de sources historiques ou philologiques établies aux noms arabes, plus tardifs, de Ramallah, Al Halil (Hébron) ou Al Qods (Jérusalem)
En 1696, Ramallah s’appelle “Beteïlé” (du nom hébreu “Bet El”), Hévron s’appelle … Hévron
La plupart des villes étaient composées de Juifs, à l’exception de Naplouse (Shehem) qui comptait 120 personnes issues d’une même famille musulmane, les “Natashe”, ainsi que 70 Samaritains
A Nazareth, en Galilée, une ville entièrement Chrétienne : 700 Chrétiens
A Jérusalem, plus de 5000 habitants, dont la plus grande majorité est juive, et quelques Chrétiens. Relandi n’évoque que quelques familles bédouines musulmanes isolées, composées d’ouvriers temporaires saisonniers, dans les domaines de l’agriculture ou de la construction.
A Gaza, près de 550 personnes, 50% de Juifs et 50% de Chrétiens. Les Juifs étaient essentiellement spécialisés dans l’agriculture : la vigne, les olives et le blé (Goush Katif). Les Chrétiens s’occupant davantage de commerce et transport des différents produits de la région
Tibériade et Safed étaient de localités juives. On sait surtout que la pêche du Lac de Tibériade constituait le principal emploi de l’époque.
Une ville comme Oum El Fahem par exemple était complètement chrétienne : 10 familles
Dans « Itinéraire de Paris à Jérusalem » (1811), François René de Chateaubriand écrivait ceci :
« Tandis que la nouvelle Jérusalem sort ainsi du désert, brillante de clarté, jetez les yeux entre la montagne de Sion et le temple; voyez cet autre petit peuple qui vit séparé du reste des habitants de la cité. Épris, il baisse la tête sans se plaindre; il souffre toutes les avanies sans demander justice; il se laisse accabler de coups sans soupirer; on lui demande sa tête: il la présente au cimeterre. Si quelque membre de cette société proscrite vient à mourir, son compagnon ira, pendant la nuit, l’enterrer furtivement dans la vallée de Josaphat, à l’ombre du temple de Salomon.
Pénétrez dans la demeure de ce peuple, vous le trouverez dans une affreuse misère, faisant lire un livre mystérieux à des enfants qui, à leur tour, le feront lire à leurs enfants. Ce qu’ils faisaient il y a 5000 ans, Ce peuple le fait encore. Il a assisté dix-sept fois à la ruine de Jérusalem, et rien ne peut le décourager; rien ne peut l’empêcher de tourner ses regards vers Sion.
Quand on voit les Juifs dispersés sur la terre, selon la parole de Dieu, on est surpris sans doute; il faut voir ces légitimes maîtres de la Judée esclaves et étrangers dans leur propre pays; il faut les voir attendant, sous toutes les oppressions, un roi qui doit les délivrer
Les Perses, les Grecs, les Romains ont disparu de la terre: et un petit peuple, dont l’origine précéda celle de ces grands peuples, existe encore sans mélange dans les décombres de sa patrie. Si quelque chose, parmi les nations, porte le caractère du miracle, nous pensons que ce caractère est ici. »
Et en 1894, Pierre LOTI écrivait dans « Jérusalem »: « C’est le vendredi soir, le moment traditionnel où, chaque semaine, les juifs vont pleurer, en un lieu spécial concédé par les Turcs, sur les ruines de ce temple de Salomon, qui « ne sera jamais rebâti ». Après les terrains vides, nous atteignons maintenant d’étroites ruelles, jonchées d’immondices, et enfin une sorte d’enclos, rempli du remuement d’une foule étrange qui gémit ensemble à voix basse et cadencée. Déjà commence le vague crépuscule. Le fond de cette place, entourée de sombres murs, est fermé, écrasé par une formidable construction salomonienne, un fragment de l’enceinte du Temple, tout en blocs monstrueux et pareils.
Contre la muraille du Temple, contre le dernier débris de leur splendeur passée, ce sont les lamentations de Jérémie qu’ils redisent tous, avec des voix qui chevrotent en cadence, au dandinement rapide des corps …
Et il y en a deux ou trois de ces vieux, qui versent de vraies larmes, qui ont posé leur bible dans les trous des pierres, pour avoir les mains libres et les agiter au-dessus de leur tête en geste de malédiction.
Si les crânes branlants et les barbes blanches sont en majorité au mur des Pleurs, c’est que, de tous les coins du monde où Israël est dispersé, ses fils reviennent ici quand ils sentent leur fin proche, afin d’être enterrés dans la sainte vallée de Josaphat. Et Jérusalem s’encombre de plus en plus de vieillards accourus pour y mourir. »
En 1799, Napoléon, encore Bonaparte fit, à partir de son quartier général de Jérusalem, la fameuse déclaration du 1er floréal, an VII de la République (20 avril 1799)
Bonaparte, commandant en chef des armées de la République Française en Afrique et en Asie, aux héritiers légitimes de la Palestine :
« Israélites, nation unique que les conquêtes et la tyrannie ont pu, pendant des milliers d’années, priver de leur terre ancestrale, mais ni de leur nom, ni de leur existence nationale !
Les observateurs attentifs et impartiaux du destin des nations, même s’ils n’ont pas les dons prophétiques d’Israël et de Joël, se sont rendus compte de la justesse des prédictions des grands prophètes qui, à la veille de la destruction de Sion, ont prédit que les enfants du Seigneur reviendraient dans leur patrie avec des chansons et dans la joie et que la tristesse et que les soupirs s’enfuiraient à jamais. (Isaie 35.10)
Debout dans la joie, les exilés ! Cette guerre sans exemple dans toute l’histoire, a été engagée pour sa propre défense par une nation, de qui les terres héréditaires étaient considérées par ses ennemis comme une proie offerte à dépecer. Maintenant cette nation se venge de deux mille ans d’ignominie. Bien que l’époque et les circonstances semblent peu favorables à l’affirmation ou même à l’expression de vos demandes, cette guerre vous offre aujourd’hui, contrairement à toute attente, le patrimoine israélien.
La Providence m’a envoyé ici avec une jeune armée, guidée par la justice et accompagnée par la victoire. Mon quartier général est à Jérusalem et dans quelques jours je serais à Damas, dont la proximité n’est plus à craindre pour la ville de David.
Héritiers légitimes de la Palestine !
La Grande Nation qui ne trafique pas les hommes et les pays selon la façon de ceux qui ont vendu vos ancêtres à tous les peuples (Joël 4.6) ne vous appelle pas à conquérir votre patrimoine. Non, elle vous demande de prendre seulement ce qu’elle a déjà conquis avec son appui et son autorisation de rester maître de cette terre et de la garder malgré tous les adversaires.
Levez-vous ! Montrez que toute la puissance de vos oppresseurs n’a pu anéantir le courage des descendants de ces héros qui auraient fait honneur à Sparte et à Rome (Maccabée 12.15). Montrez que deux mille ans d’esclavage n’ont pas réussi à étouffer ce courage.
Hâtez vous! C’est le moment qui ne reviendra peut-être pas d’ici mille ans, de réclamer la restauration de vos droits civils, de votre place parmi les peuples du monde. Vous avez le droit à une existence politique en tant que nation parmi les autres nations. Vous avez le droit d’adorer librement le Seigneur selon votre religion. (Joël 4.20 ) »
Le 16 août 1800, Napoléon déclara: » Si je gouvernais une nation juive, je rétablirais le temple de Salomon. »
On connait aussi sa répartie à Varsovie en 1812, lorsque préparant la campagne de Russie, il demanda après les commerçants juifs locaux qui lui fournissaient chevaux et approvisionnements. « Sire, répondit l’aide de camp, ils sont au Temple. » « Mais ce n’est pas le Shabath » fit remarquer l’Empereur. « Non Sire, mais ils commémorent la date de la destruction du Temple de Jérusalem ». Napoléon dit alors : « Un peuple qui se souvient de sa terre depuis plus de 1800 ans finira par y retourner »
Mais ce que Napoléon ne put réaliser (on peut raisonnablement penser que si l’armée d’Orient n’avait pas échoué devant St Jean d’Acre, l’état juif de Palestine aurait été créé, sous protectorat français, 150 ans avant l’actuel état d’Israël), l’Angleterre sembla vouloir l’accomplir.
En 1917, Lord Balfour, alors ministre britannique des Affaires étrangères, publia sa fameuse déclaration visant à la création d’un foyer juif en Palestine. Au cours des débats qui précédèrent la Déclaration, un député des communes demanda à Haïm Weizman, Président du congrès juif mondial, pourquoi les Juifs tenaient tant à créer leur foyer national en Palestine, alors qu’il existait tant de terres inoccupées de par le monde. Weizman lui répondit : « Pourquoi, Monsieur, faites vous 20 km tous les dimanches pour aller voir votre mère, alors que vous avez quantité de dames âgées dans votre rue ? »
Après la victoire de 1918, les alliés procédèrent au démantèlement de l’Empire Ottoman à la conférence de San Remo (19 au 26 avril 1920), la Grande Bretagne se vit attribuer la « Palestine » pendant que la France se voyait mandater pour la Syrie et le Liban. Cette attribution fut confirmée par la SDN sous forme d’un mandat accordée à la Grande Bretagne sur la Palestine qui fut appelée de ce fait « mandataire » Ce mandat reprenait intégralement la Déclaration Balfour dans son objectif de créer un foyer national juif, sur les territoires de la « Palestine mandataire ».
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Les palestiniens « peuple inventé « sont en réalité des arabes venus de Jordanie, d’Egypte, d’Irak et de Syrie, les arabes ont persécuté les Juifs depuis des siècles dans le but de voler leurs terres, leurs biens et s’y installer.
Nathalie JORGE LAICK (Nice)