Une fois de plus, le moindre aménagement à Jérusalem ferait l’objet d’une bataille rangée diplomatique. Ce secteur de la ville appartenait déjà avant la 1ère Guerre Mondiale à 65% à des propriétaires juifs : le site de Homat Shmuel, est situé à l’Ouest de Derek Hébron, au nord de Ramat Rachel et de Tzur Baher, ayant à l’Est la vieille ville, et débouchant au Sud sur le désert de Judée, Bethléem et Beit Sahur.
Homat Shmuel se situe sur un ancien domaine couvert de pins par le FNJ après la guerre des six-jours (après que les Jordaniens –et non les Palestiniens en furent chassés-), qui ont été rasés pour permettre le développement d’immeubles résidentiels.
A son point le plus haut de la colline réside un ancien site archéologique datant de la période byzantine (sans rapport avec l’histoire arabe dans la région). A l’Ouest, on trouve les réserves d’eau qui alimentent Jérusalem, les fameux puits (“piscines”) de Salomon.
Ce site a joué un grand rôle durant la guerre d’Indépendance, la légion jordanienne s’établissant sur le site archéologique, derrière ses murailles, pour tirer sur la vieille ville de Jérusalem depuis les hauteurs. D’où le nom de Har Homa
C’est un homme du nom de Shmuel Méir qui a convaincu les différents gouvernements d’accepter d’y construire, sur les 65% appartenant à des Juifs bien avant la 1ère guerre Mondiale et alors que tous tergiversaient pour ne pas provoquer d’esclandre diplomatique. Il s’est tué dans un accident de voiture, alors que la construction commençait en 1996, et le lotissement a pris son nom pour célébrer sa mémoire.
12 000 résidents juifs y vivent déjà, alors qu’il est prévu pour 25 000 habitants, mais aucun centimètre-carré appartenant à des propriétaires arabes n’est concerné par le projet de développement.
Une fois encore, on interdit aux Juifs de construire sur un territoire qui leur appartient de plein droit depuis 1914 et plus, soit bien avant la proclamation de… « l’Indépendance » (terme que ne doit pas connaître le « Droit international » à géométrie variable, selon que l’Etat sera juif ou musulman).
(d’après des documents municipaux :
Marc Brzustowski pour Lessakele
Construction à Jérusalem – Jérusalem n’est pas une implantation ; Jérusalem est la capitale de l’État d’Israël.
(Communiqué par le Conseiller du Premier ministre avec les médias) – adapté par desinfos.com
mercredi 10 novembre 2010
Israël ne voit pas de lien entre le processus diplomatique et la planification et la politique de construction à Jérusalem, qui n’a pas changé en 40 ans. Tous les gouvernements israéliens au cours des 40 dernières années ont construit dans toutes les parties de la ville. Durant cette période, les accords de paix ont été signés avec l’Egypte et la Jordanie, et pendant 17 ans, les négociations diplomatiques ont été menées avec les Palestiniens. Ce sont des faits historiques. La construction à Jérusalem n’a jamais entravé le processus de paix.
Les désaccords avec les États-Unis sur Jérusalem sont bien connus. Ils ne sont pas nouveaux et ont continué pendant 40 ans. Nous espérons les surmonter et continuer à faire avancer les négociations diplomatiques. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu se réjouit de sa réunion prévue jeudi avec la Secrétaire d’État des Etats-Unis Hilary Clinton dans le but de faire progresser les pourparlers de paix.