Aujourd’hui, je décide de changer d’avis. Na ! Avant, je disais que je n’étais pas islamophile ; et que je préférais défendre la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne, par opposition aux sociétés totalitaires nazies, communistes, fascistes et islamistes.
A partir d’aujourd’hui, je dis carrément que je suis islamophobe. Oui, j’ai la phobie, la peur de l’islam. Pas une peur qui, face à l’islamisme, fait de moi un collabo, un capitulard. Non, une peur qui m’invite à aller au-delà de la peur et qui m’invite à dire que, oui, je suis islamophobe et que je combats l’islamisme précisément pour cette raison.
Ceux qui avaient la phobie, la peur du nazisme, avaient deux choix possibles : devenir des collabos capitulards ou résister. Je choisis de résister en reconnaissant que la peur est l’une des motivations de ma résistance, l’autre motivation étant le refus de perdre ma liberté d’expression et d’opinion.
Je défends à la fois la laïcité et la société libre, avec son indéniable héritage culturel judéo-chrétien. L’on peut dire que c’est là une opinion conservatrice, une opinion de droite. L’on ne peut pas – et cependant certains le font – alléguer que c’est là une opinion « extrémiste ».-
Du reste, les mensonges que l’on raconte (sur mes opinions) et même ma vie – ou plutôt le temps qu’il me reste à vivre – tout cela m’importe peu, étant donné que je ne suis au service de personne et, aussi, car j’estime que la vie reste courte, même lorsque l’on vit longtemps ; mais tout ceci n’a rien que de très personnel au final.
Et à l’âge de 54 ans, fumeur de Marlboro rouge, buveur de Coca-Cola et consommateur de viandes et de fromages par dessus le marché, je me fiche complètement de savoir quand, comment, où et pourquoi je vais mourir. De toute façon, des menaces, j’en ai déjà reçues et je les ai déjà jetées à la poubelle, parce que dans le fond, je m’en tape.-
Il se trouve que selon l’idéologie islamophile à la mode (idéologie islamophile qui juge et condamne l’islamophobie), l’islam aiderait, soi-disant, l’Occident, à redéfinir son identité ; à pratiquer le dialogue des cultures ; et à pratiquer le multiculturalisme. A cet égard, l’idéologie islamophile reproche, à l’Occident, d’avoir une identité judéo-chrétienne monolithique.
Et dans ce cadre, l’islam apporterait, paraît-il, quelque chose de nouveau. L’islam aiderait, soi-disant, les Occidentaux, à redéfinir leur relation avec les autres. L’islam aiderait, paraît-il, les Occidentaux, à lutter contre le racisme ; contre la discrimination ; contre le regard porté sur les musulmans. Un regard colonial, nous dit l’idéologie islamophile, un regard colonial influencé par l’histoire de l’Occident face à l’islam.
L’islam aiderait, soi-disant, les Occidentaux, à transcender l’ère coloniale et les croisades. L’islam aiderait, paraît-il, les Occidentaux, à devenir multiculturels. Et l’islam aiderait, paraît-il, les Occidentaux, à faire de la lutte contre la discrimination, une priorité. Voilà résumée, en quelques lignes, l’idéologie islamophile.
Je n’invente rien. C’est bel et bien ainsi, qu’est formulée, l’idéologie islamophile, par les journalistes, les historiens, les sociologues, les enseignants, les chercheurs, les faiseurs d’opinion et les politiciens. Et quiconque n’adhère pas à cette idéologie islamophile, est, automatiquement, accusé d’être islamophobe.
Car l’idéologie islamophile, non seulement s’est construite sur du sable mouvant ; mais en plus, elle ne peut souffrir quelque débat que ce soit. Quiconque n’adhère pas à l’idéologie islamophile ne peut qu’être islamophobe. Et quiconque est islamophobe ne peut qu’être raciste. On le voit ici, le niveau du débat, est à peu près aussi lamentable, que l’était, le débat sur le communisme.
Dans ce contexte, j’aimerais citer ici quelques extraits d’un article d’Ivan Rioufol publié dans ‘Le Figaro’, article qui traite, d’une part, de la conversion au christianisme de l’Irakien Joseph Fadelle, et d’autre part, du concept idiot d’islamophobie : « Même ma mère, ma propre mère, (…) éructe des paroles d’une violence inouïe : ‘Tuez-le et jetez-le dans le Basel’ (un canal à Bagdad, NDLR). Ce récit est celui d’un musulman irakien qui, pour s’être converti au catholicisme sous Saddam Hussein, a failli être tué par sa famille avant de connaître la torture en prison ».
« Il a trouvé refuge en France en 2001. Joseph Fadelle, cible d’une fatwa, vient de publier son histoire (Le Prix à payer, L’Œuvre Éditions), déjà vendue à 40’000 exemplaires. ‘Je respecte les musulmans mais je considère que l’islam, en tant qu’idéologie, est un danger pour l’humanité’, explique-t-il au Point. Il écrit : ‘Ce n’est pas à cause du Christ que j’ai souffert, mais du fait de l’absence de liberté qu’impose la société musulmane’. Faut-il feindre de ne pas entendre ? ».
« Ceux qui crient à l’islamophobie, concept créé par les intégristes iraniens, veulent rendre inaudible ce genre de témoignage. ‘Nous assistons à la fabrication planétaire d’un nouveau délit d’opinion, analogue à ce qui se faisait dans l’Union soviétique contre les ennemis du peuple’, remarque avec justesse Pascal Bruckner » (Libération, mardi).
L’antiracisme, qui assimile la critique de l’islam à l’antisémitisme mais ne dit rien de l’antichristianisme, qui se répand, est devenu le soutien d’une idéologie qui prône l’inégalité entre le musulman et le non-musulman et entre l’homme et la femme. Nombreux sont ceux qui s’indignent légitimement des concessions de Vichy au nazisme mais flattent l’islamisme, cet autre totalitarisme. Or, dénoncer ces paradoxes vaut de passer pour extrémiste par le discours dominant » (Fin des extraits de l’article d’Ivan Rioufol publié dans ‘Le Figaro’ ; cf. lien vers la source ci-dessous).
Michel Garroté
Votre article est assez triste. Pour un groupe de fanatiques islamistes, vous tombez maintenant, aussi, dans l’extremisme. Moi, je suis athee, donc ce probleme ne m’interesse pas beaucoup. Mais je suis cependant choquee par le manque de comprehension religieuse qui regne chez nous, en Europe. L’Islam, en soi, preche les memes valeurs que le judaisme ou le christianisme. Mais pour des raisons politiques on ne veut pas accepter cela. Eh oui, c’est triste. Et, malheureusement, vous n’etes pas informe. Lisez la Torah, la Bible et le Coran. Si leur message central, le noyau ideatique, est different, alors… soyez extremiste, vous aurez au moins une justification. Mais informez-vous, avant d’ecrire des articles… tristes…