Un sondage réalisé fin septembre par le Palestinian Center for Policy and Survey Research donne, aussi surprenant que cela puisse paraître, des résultats intéressants à observer de près. On peut, de fait, y lire en filigrane les effets de la propagande de l’Autorité Palestinienne, mais on peut aussi y voir davantage.Passé le « refus massif de reprendre les négociations tant qu’il y aura des constructions dans les implantations israéliennes », qui est la décalcomanie de la position officiellement défendue par Mahmoud Abbas, on peut noter, et on doit noter, un refus, très majoritaire, d’« alternatives à la négociation telles que la violence ». Message : l’Autorité Palestinienne, et la population qu’elle contrôle, discernent qu’elles n’ont rien à gagner à un retour à une intifada. Ce qui veut dire que, pour l’heure, ce genre de stratégie appartient au passé. La construction de la barrière de sécurité a joué son rôle, les opérations contre le Hamas à Gaza ont joué leur rôle aussi. Israël est parvenu à établir une forme de dissuasion qui oblige ses ennemis à changer leur fusil d’épaule. Ce n’est pas la victoire en soi, mais c’est une victoire néanmoins. La vigilance ne doit pas retomber, mais, les données le montrent, le nombre d’attentats diminue, et l’Autorité Palestinienne entend procéder autrement.
On peut et on doit noter, dans le sondage, ce qu’est la nouvelle façon de procéder choisie. Y apparaît, en effet, un appui, nettement souligné, à une « déclaration d’indépendance unilatérale et à un appel aux Nations Unies ». C’est, dirai-je, ce qui se profile et ce qui se produira vraisemblablement au cours des mois à venir. Et je m’empresse d’ajouter que cela n’aura pas la moindre conséquence pour Israël : l’Autorité palestinienne peut proclamer ce qu’elle veut, elle n’en sera pas moins ce qu’elle est aujourd’hui. Rien de moins. Mais rien de plus. Les mouvements « antisionistes » se réjouiront, sans doute : ils ne détesteront pas Israël davantage qu’aujourd’hui.
On peut et on doit noter enfin, dans le sondage, c’est le point essentiel, même si ce n’est, bien sûr, pas le point que les auteurs de l’étude entendaient faire ressortir, qu’une moyenne de trente pour cent des populations sondées semblent déclarer que si elles avaient le choix, elles préféreraient émigrer vers d’autres terres. Je ne sais quel message il s’agit de délivrer là. Peut-être n’y a-t-il pas de message, et y a-t-il seulement une question qui s’est trouvée intégrée dans le sondage sans intention précise. Mais, d’autres enquêtes internationales ayant été menées, et aboutissant à des résultats identiques sur ce point, cela me permet de revenir à ce que je dis depuis des années : ces populations, si elles le pouvaient, partiraient vivre ailleurs. Dans les pays arabes dont elles sont pour la plupart originaires, ou en d’autres lieux.
Et j’ajoute ce qui doit être ajouté : ces populations sont enfermées dans un rôle et un statut qu’elles n’ont pas choisi. On en a fait des « réfugiés » depuis plus de soixante ans, parce que les pays arabes de la région leur ont demandé de s’éloigner le temps qu’Israël soit détruit, et parce que les pays arabes les ont ensuite enfermés dans des camps, et maintenu dans l’exclusion. On en a fait ensuite le « peuple palestinien » lorsque la guerre pour la destruction d’Israël a laissé place à (marque déposée par le KGB) la « lutte de libération nationale palestinienne ».
Ces populations devraient être délivrées : non pas d’Israël, mais de l’enfermement dans lequel elles sont. Et elles devraient se voir accorder la possibilité d’émigrer si elles le souhaitent, de prendre la nationalité du pays où elles résident si elles le veulent, de retrouver la nationalité du pays dont elles sont originaires si elles le désirent.
Ces populations, en étant délivrées de l’enfermement dans lequel elles sont devraient être délivrées aussi de l’idée qu’elles sont le « peuple palestinien », qu’elles ont un « droit au retour », et autres illusions mortifères.
Elles devraient être délivrées enfin des falsifications de l’histoire qu’on leur a enfoncé dans le crâne depuis des générations.
Le monde arabe, en tout cela, porte une lourde responsabilité, et devrait être placé face à celle-ci.
Le monde occidental porte une responsabilité aussi, en fermant les yeux sur la réalité, et en subventionnant l’enfermement, l’idée de « peuple palestinien », celle de « droit au retour », puisque celle-ci passe par des médias financés par le monde occidental, les illusions, les falsifications de l’histoire, imprimées dans des manuels scolaires en usage à Ramallah et alentour.
Les « pro-palestiniens » occidentaux portent une écrasante responsabilité : pour assouvir leur haine d’Israël et, souvent, leur haine anti-juive, ils utilisent des gens enfermés, et se font complices actifs de leur enfermement.
Ils ne soutiennent pas un peuple, mais l’incarcération de gens dans une idée de peuple, et, dès lors, le lavage de cerveau de ces gens, et leur instrumentalisation à des fins immondes.
Ils ne devraient pas être appelés « pro-palestiniens », mais suppôts de preneurs d’otages, dans un cadre où les otages se compteraient par centaines de milliers.
Il n’y a rien d’étonnant, hélas, à ce qu’ils soient suppôts de preneurs d’otages. Ce n’est pas la première fois. C’est eux ou leurs semblables, qui se sont réjouis quand le Vietnam est devenu un grand camp de concentration. C’est eux ou leurs semblables, qui se sont réjouis de l’arrivée au pouvoir de Fidel Castro, et ils portent encore des T shirts à l’effigie du serial killer, exécuteur des basses œuvres de Castro, Ernesto Che Guevara. C’est eux ou leurs semblables, qui vantaient les mérites du régime maoïste au temps où celui-ci tuait les Chinois par millions.
Etrange que des êtres qui ont autant de sang sur les mains, dans la bouche, et dans la tête, aient l’impudence de clamer qu’ils incarnent le « progrès »….