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Proche-Orient – Simulacre de paix et … Retour à la case départ… par Robert Cotta


Proche-Orient – Simulacre de paix et … Retour à la case départ… par Robert Cotta

« État juif ? C’est quoi ça ! » Ainsi s’était exclamé Abbas en avril à Ramallah. Il a récidivé le 7 septembre: « Nous ne reconnaîtrons pas Israël en tant qu’État juif. » Il oublie que depuis le 29 novembre 1947 la communauté internationale, dont il se prévaut, a entériné la double création d’un État juif – nous disons bien juif- et d’un État arabe. Avec ses propos, Abbas efface tout et revient à la case départ.

En de reconnaître Israël comme un État juif, Mahmoud Abbas prétend aller vers l’avenir en revenant à la case départ, quand, le 29 novembre 1947, l’ONU a tranché pour la création de deux États, l’un juif, l’autre arabe. 

Pas un État juif et un État musulman, c’est-à-dire de religions différentes. 
Pas davantage un État-nation d’Israël et un État-nation palestinien, c’est-à-dire deux entités politiques différentes, faites de nations territoriales distinctes, mais cependant d’un seul peuple, comme la Syrie et l’Égypte. 
Mais deux entités pour deux peuples, un État majoritairement d’Arabes et un État majoritairement de Juifs.

Car le fond du problème était bien là : il y avait deux peuples, chacun revendiquant ses droits pour une seule terre. Ce n’est pas l’Égypte, ni la Syrie, ni la Jordanie qui réclamaient cette terre mais bien le peuple arabe en son entier. Ce ne sont pas des Juifs de France ou d’Allemagne ou de Pologne qui réclamaient cette terre, mais bien tous les Juifs indistinctement. 

Devant l’échec de leur tentative d’éradication des Juifs, les Arabes ont pris la décision de se désister au profit des seuls Arabes originaires de Palestine chargés ainsi d’être les portes drapeau de tout le monde arabe. La Jordanie, qui occupait militairement la Cisjordanie et l’Égypte, qui occupait Gaza, ont officiellement et volontairement octroyé tous leurs droits au mouvement de libération de la Palestine, créé spécialement à cet effet à l’initiative d’Aït Ahmed et… Fidel Castro, chantres de la décolo¬nisation, qui ont eu l’idée de métamorphoser ce conflit non plus entre deux peuples mais entre colonisateurs et colonisés 

Les Juifs, comme le monde entier, savent bien que les Palestiniens sont les représentants de tous les Arabes et les Israéliens les représentants des Juifs du monde. 
L’enjeu du conflit est donc bien un territoire exigu que deux peuples se disputent.
Il n’y a que trois issues à ce genre de conflit : une victoire totale et définitive de l’une des deux parties qui revendiquaient cette terre ou un com¬promis territorial qui ne pourra jamais satisfaire totalement les intéressés. 
Ce n’est que dans la dernière décennie qu’une petite majorité des Arabes s’est résignée à un compromis territorial. On croyait que plus de quinze ans après Oslo, Abbas était le chantre de ce compromis.

Mais voici qu’Abbas refuse énergiquement qu’Israël soit l’État du peuple juif, ce qui remet en question la solution de 1947.

La raison en est simple : c’est qu’il veut hypothéquer l’avenir en exigeant qu’Israël appartienne à deux peuples : les Juifs israéliens et les Arabes palestiniens de citoyenneté israélienne. Ainsi les Arabes israéliens ne seraient pas des musulmans de citoyenneté israélienne mais une petite partie de l’ensemble du peuple palestinien. Les Palestiniens les appellent déjà depuis longtemps des Arabes palestiniens « de l’autre côté ». 

Parallèlement Abbas prétend exiger une Palestine « judenrein » sans Juifs, comme le souhaitait Hitler, ce qui est déjà inacceptable sur le principe pour aucun pays au monde. A plus forte raison quand la Cisjordanie n’est, géographiquement et historiquement rien d’autre que la Judée !

Il s’agit donc d’une idéologie raciste, doublée d’arrières pensées accaparatrices avouées, puisque les dirigeants palesti¬niens comptent sur la démographie pour submerger les Juifs.
La ficelle est un peu grosse mais, on le sait, en matière de propagande plus c’est gros, plus ça marche. 

Mais en agissant tortu¬eusement, Abbas donne l’occasion d’en finir une fois pour toute avec l’ambiguïté. 

S’il y a deux États-nations, Israël et la Palestine, leurs ressortissants sont de l’une OU l’autre nationalité. Les Palestiniens seront seuls à avoir la nationalité palestinienne et les Arabes israéliens ne seront en rien des Palestiniens. Si les Arabes israéliens se sentent plus proches des Palestiniens, ils n’ont qu’à choisir leur nationalité. Et s’ils choisissent la nationalité palestinienne, ils pourront rester en Israël comme des millions de nationaux de toutes origines qui habitent régulièrement à l’étranger sans en avoir le passeport. On ne peut jouer sur deux tableaux à la fois. 

Mais aussi, il y doit forcément y avoir une réciprocité : les Juifs israéliens qui veulent vivre en Judée-Samarie n’auront pas la nationalité palestinienne tout en pouvant y demeurer exactement avec les mêmes droits et devoirs dans les deux États.
Et si M. Abbas ne veut pas de Juifs en Judée-Samarie, alors les Arabes israéliens doivent aussi quitter Israël. 

Il est temps que nos dirigeants israéliens cessent d’hésiter et choisissent la réciprocité, la vérité et la justice. Sinon, ils seront coupables de ce que mijotent Abbas et ses complices. 

Le temps est venu de parler vrai et d’agir juste.

Par Robert Cotta pour israel-diaspora.info


Simulacres de paix  par Nessim Cohen-Tanugi

Il n’est pas tout à fait impossible qu’une paix soit instaurée entre Netanyahu et Abbas. 

Mais tel que cela se présente, elle ne pourra être qu’un simulacre. Tant que quelques conditions fondamentales ne seront pas respectées, ce ne sera qu’une paix de papier, une trêve, un artifice tels que les politiciens les aiment parce qu’ils ne cherchent que des gains à très courts termes, par exemple deux ans pour Obama, date de la fin de son mandat. 

On ne peut pas bâcler une paix « à la Ehud Barak » quand nos intérêts vitaux sont en jeu.

Il faut ne rien céder, quitte à rompre les pourparlers, sur le sujet vital d’Israël comme État juif, État des Juifs et État pour les Juifs. C’est déjà acquis par l’ONU depuis 1947 et ce ne doit pas être négociable. 

Il serait criminel, et nous pesons nos mots, d’accepter un État palestinien « judenrein. »
Il ne faut accepter aucune reconnaissance de l’État palestinien sans que la Ligue arabe ne reconnaisse Israël et, plus précisément, en tant qu’État juif.

-Il faut que la Ligue arabe reconnaisse la shoah. 
-Il faut que l’antisémitisme soit officiellement et légalement condamné par le monde arabe et qu’il condamne les régimes et pays qui le pratiquent. 
-Il faut qu’il reconnaisse la légitimité de l’État juif sur la base de ses racines bibliques dans un pays à majorité juive. 
-Il faut que les Arabes d’Israël choisissent clairement leur nationalité: Israéliens ou Palestiniens ? S’ils veulent la nationalité palestinienne ils ne peuvent habiter en Israël qu’en « résidents privilégiés » et en respectant le droit israélien.

Ces points sont autrement plus importants que le nombre de mètres carrés cédés par les uns ou par les autres.

Assez de paix en simulacre, assez de charlatans qui masquent les symptômes au lieu de guérir le mal. 

Il y 63 ans que les Arabes refusent l’existence de l’État juif. Ils ne semblent nullement prêts à le faire aujourd’hui. Leur seul, vrai et unique désir est d’obtenir la reconnaissance de leur État.

Etat juif
Etat des Juifs
Etat pour les Juifs
La polémique enfle avec l’insistante répétition par Abbas, par la Ligue arabe et autres membres du clan arabo-musul¬man : un État d’Israël à la rigueur mais pas un État juif ! Le plus piquant est que tous ces censeurs se définissent comme des États arabes et musulmans. Ce qui est bon pour les Arabes n’est pas bon pour les Juifs ! Et si on les prend en défaut sur ce sujet, ils esqui¬vent: c’est qu’Israël n’est pas Juif puisque 20 % de ses habitants sont Arabes. A ce compte, l’Irak n’est pas un pays arabe et la Ligue arabe va donc l’exclure ! Il n’y a en effet que 18% d’Arabes en Irak, contre plus de 20% de Kurdes et 60% de chiites dont la grande majorité n’est nullement arabe ethniquement. 
Tout cela n’est guère sérieux et en dit long sur l’indécence de ceux qui se présentent comme des partenaires de paix.
De plus, s’il y a peu de non-Arabes dans ces pays, c’est tout simplement parce qu’ils y sont maltraités, marginalisés, persé¬cutés. On a vu comment le Liban traitent en dhimmis la très forte minorité maronite, souvent Arabe mais chrétienne !
La majorité des arabes chrétiens de Bethléem ont fui après la prise de possession de la région par Arafat. 
Enfin, comme le souligne Robert Cotta dans son article ci-dessus, l’ONU a voté la division de la Palestine entre Juifs et Arabes depuis 1947 ! 
Cela dit, à vrai dire, parler d’État juif ou d’État des Juifs nous paraît beaucoup moins pertinent qu’ « Etat pour les Juifs » comme Ben Gourion l’avait déclaré en 1947. Notre ami Pierre Cain rappelle dans Infosion que Ben Gourion écrivait en 1947 :
« l’État qui va être établi sera juif dans son rôle, sa désignation et son but. Pas un État de Juifs qui vivent dans le pays mais un État pour les Juifs, pour le peuple juif. « 
Car en fait c’est cela le vrai problème. Il n’y a pas, depuis la chute du Temple, d’État POUR les Juifs, d’État où ils seraient enfin majoritaires et où, de plus, ils n’ont aucune racine identitaire.
Être en Israël, c’est d’une part vivre dans un pays où être Juif est normal, banal même : manger kasher, mettre une kippa, se détendre et refaire son âme le samedi et travailler le dimanche, rythmer notre année de nos fêtes périodiques, partager dans les cafés nos préoccupations commu¬nes. C’est cela être « normal » pour un Juif.


par Nessim Cohen-Tanugi pour israel-diaspora.info





Journaliste québécois, pro-atlantiste, pro-israélien,pro-occidental



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  • One thought on “Proche-Orient – Simulacre de paix et … Retour à la case départ… par Robert Cotta

    1. Ixiane

      Tout simplement ,il ne faut rien céder; de paix il n’y aura de toute façon jamais avec les arabes musulmans ! une paix signée serait au détriment d' »Israël, que vaut la parole des musulmans?
      Et « Palestine » que signifie ce mot ? les palestiniens sont tous des anciens juifs, du Nil à l’Euphrate ! ces pseudo-palestiniens sont des Jordaniens, qu’ils retournent chez eux et tout ira bien… enfin peut-être pas pour le roi…..
      Conclusion : la Judée Samarie fait partie d’Israël ,point§

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