En parallèle à une lettre à Israël, Obama a fait parvenir à Mahmoud Abbas une lettre qui stipule que dans le cas où les Palestiniens accepteraient de continuer leurs négociations directes avec un Israël buté, il s’engagerait personnellement à soutenir la création d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967, soit les lignes d’armistice de 1949.
Outre le fait que cette déclaration contredit les engagements de son prédécesseur Bush, on peut se demander à quoi servent ces négociations si les dés sont pipés à l’avance. Cela démontre aussi, comme si c’était nécessaire, l’hostilité d’Obama envers Israël et son partis pris pour une Palestine qui avalerait toutes crues les implantations israéliennes au delà de la Ligne verte où habitent plus de 300,000 Israéliens.
Il a fallu 70 ans pour prouver que Pétain est allé bien au delà des exigences des Nazis vis à vis des juifs, il n’a pas fallu 2 ans pour se rendre compte que Barack Obama allait au delà des desiderata mêmes des Palestiniens. Certes, les preuves irréfutables qu’Obama a toujours joué dans le camp musulman, et ce, bien avant son élection, mettront du temps à apparaître au grand jour, mais les faisceaux de présomption existent bel et bien et, les progrès de l’information aidant, il ne faudra tout de même pas attendre 70 ans pour en avoir la preuve
Ainsi dans leurs rêves les plus fous, les Palestiniens n’espéraient pas qu’Israël reviendrait aux frontières de 1967, abandonnant 300,000 colons et rendant les frontières d’Israël indéfendables. Et pourtant une lettre d’engagement d’Obama adressée à Mahmoud Abbas existe quelque part. Pardon il ne s’agit pas d’une lettre mais d’un draft, un brouillon, un projet (même terme que le document Pétain), une esquisse de lettre. Ce draft d’ailleurs n’existe pas nous dit La Maison Blanche. Ni la lettre d’Obama à Mahmoud Abbas, ni celle envoyée à Netanyahou qui lui promet un kilo de carottes s’il accepte de suspendre la construction encore deux mois, c’est à dire jusqu’aux élections américaines. Enfin, son existence n’est pas prouvée
Il est clair que la ressemblance entre les deux personnages ne s’arrête pas à un simple bout de papier, mais à un comportement semblable vis à vis des juifs; français à l’époque de Pétain, et ce qui s’apparente le plus aux juifs à notre époque, à savoir les Israéliens, pour Obama.
Ses amitiés troubles avec les plus grands antisémites américains, sa révérence en forme de soumission au roi d’Arabie Saoudite, son silence assourdissant lors des manifestations et des exactions en Iran, son discours du Caire, son soutien mordicus à la création d’une mosquée à un jet de pierres du World Trade Center, son épuration du lexicon diplomatique des mots qui fâchent les islamistes et les djihadistes, montrent clairement où vont ses amours. L’humiliation infligée à Netanyahou à un moment où il ne pensait pas avoir de lui n’a pas non plus été oubliée.
En fait, que reproche t-on à Pétain ? De ne plus faire de distinguo entre les juifs étrangers et les juifs français et d’interdire aux juifs, en plus de ce qui ne leur est plus permis, de sévir à l’éducation nationale et dans les Palais de Justice.
Mais ce n’est pas si grave, car un juif reste un juif, qu’il soit en plus américain, français ou israélien. Confier aux Juifs l’éducation des marmots français est bien risqué; ils risquent de leur parler de la Shoah (à venir), quant à la justice rendue par des juifs, franchement, vous y croyez vous ?
La meilleure preuve, aujourd’hui que les juifs disposent d’un Etat, ils en veulent toujours d’avantage. Tous les juifs du monde sont d’ailleurs des israéliens en puissance, puisqu’ils bénéficient de la Loi du Retour; donc, quelle différence y a t-il entre un Juif Français et un Israélien, d’origine française. Aucune bien entendu. Donc Pétain visionnaire, avait raison de les mettre tous dans le même sac.
De nos jours, le Nazisme, comme le caméléon, a changé de couleur; du brun, il est passé au vert. Les Bruns voulaient éradiquer les Juifs, avec un score très honorable d’ailleurs, les Verts veulent supprimer l’Etat d’Israël de la carte du temps et de l’espace, et ne regardes pas seulement en direction d’Ahmadinejad. Chaque « isme » a besoin de relais dans l’opinion et auprès des plus hauts personnages de l’Etat, voire, le plus élevé. Hitler n’aurait pas aussi bien réussi s’il n’avait disposé de relais au pouvoir dans toute l’Europe; dont certains plus zélés que lui, voir Pétain en France. L’Islam en général et les Palestiniens en particulier ont trouvé leur chantre qui n’hésite pas à leur promettre une Palestine grand format, faisant fi des engagements de son prédécesseur. « Si tu ne marches pas droit, Bibi, tu vas te retrouver avec un Etat tout étriqué, voire à terme sans Etat du tout.
Et ne me jouez pas le coup de Chamberlain de retour de Berlin qui s’extasie sur le gentleman Hitler, et sur le nice guy Obama.