« Cette attaque politique, enrobée d’un vêtement théologique, ne fait pas qu’insulter tous les Juifs, mais représente un désaveu des discours et des actions du pape Jean-Paul II et du pape Benoît XVI, tous deux ayant visité Israël et exprimé leur solidarité avec son peuple », a accusé Rabbi Marvin Hier et Abraham Cooper, doyens et fondateurs associés du Centre Simon Wiesenthal, lequel avait organisé des entretiens avec les deux pontifes. « Le propos de l’archevêque intervient à la fin d’une conférence où le dénommé « Document Kairos pour la Palestine » – qui dénie ouvertement le droit d’Israël à être un Etat juif – a été présenté au Vatican pour la première fois. Ces développements exigent une action immédiate du pape. Les espoirs de paix au Moyen-Orient ne pourront émerger que lorsque les deux camps reconnaîtront les droits de l’autre. Ces récents développements, s’ils ne sont pas combattus, nuiront aux relations entre les fois, et renforceront tant les antisémites que les terroristes », ont-ils conclu. »