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Israël dévoile les documents secrets de la guerre de 73 pour avertir la Syrie et le Hezbollah : pas touche à Beyrouth !


Israël dévoile les documents secrets de la guerre de 73 pour avertir la Syrie et le Hezbollah : pas touche à Beyrouth !

DEBKAfile Reportage spécial de Debkafile, O6 octobre 2010 2010, 2 h 42 (GMT+02:00)

Adapté par : Marc Brzustowski Pour © 2010 lessakele et © 2010 aschkel.info

Bashar Assad prépare le terrain pour un coup d’Etat du Hezbollah à Beyrouth

Les sources du renseignement et de l’armée révèlent que le Premier Ministre Benyamin Netanyahou et le Ministre de la Défense Ehud Barak ont décidé de déclassifier les enregistrements des délibérations au sujet d’une frappe aérienne-éclair contre Damas – qui se sont tenues à Jérusalem avant et pendant la Guerre du Kippour, il y a 37 ans – pour servir de dernier avertissement en direction du Président syrien Bachar al-Assad. La décision de prendre Damas avait, alors, été suspendue. Cette fois, il pourrait en aller tout-à-fait autrement : les propres centres de pouvoir du Régime d’Assad pourraient être menacés, si la Syrie et le Hezbollah poursuivent leur plan de prendre Beyrouth et d’évincer le gouvernement souverain de Saad Hariri.

Ceci est le message contenu dans la déclassification des documents concernant la guerre d’octobre 1973, cette semaine, message qui va bien au-delà de la révélation du processus décisionnel concernant des informations et opérations couvertes par le secret, et qui sont de la plus haute importance, dans les heures qui ont précédé le moment de vérité du 6 octobre 1973. Lorsque les forces combinées d’Egypte et de Syrie ont pris Israël à l’improviste, par une offensive conjointe (élaborée par leur mentor russe), le Chef d’Etat-Major israélien, le regretté Lieutenant-Général David Elazar, a déclaré au Premier Ministre Golda Meïr : en termes opérationnels, nous avons la capacité d’éliminer la totalité des forces aériennes syriennes d’ici midi, aujourd’hui. Nous n’avons besoin que de 30 heures supplémentaires pour détruire son arsenal de missiles. Dès lors, s’ils passent à l’attaque à 17 h., notre aviation aura les mains libres pour frapper l’armée syrienne. Selon moi, cette option opérationnelle est tout-à-fait intéressante.

Trois jours plus tard, le 9 octobre, Israël regardait la catastrophe fixement dans les yeux : Tsahal était en mauvaise posture et subissait des pertes, sous l’emprise de centaines de morts et de milliers de blessés ; ses lignes de défense dans le Sinaï et le Golan étaient tombées et rien ne venait se mettre en travers de la route de l’armée syrienne, qui s’apprêtait à parcourir toute la distance la séparant de la Mer de Galilée et de Tibériade.


Lors d’une réunion à huis-clos avec Golda Méïr, le charismatique Ministre de la Défense Moshé Dayan demanda la permission de bombarder Damas. « A l’intérieur même de la ville ? » demanda t-elle. « A l’intérieur de la ville et dans ses environs », répliqua t-il. Dayan expliqua qu’il proposait de frapper le Commandement général syrien et l’ensemble des infrastructures à Damas. « Nous en avons fait assez en encerclant le terrain (une référence aux cibles en-dehors de la capitale syrienne). Il n’y a plus de cibles-clés qui vaille. Damas est la seule. Nous ne pouvons pas promettre que la population sera épargnée ».

Golda refusa de donner sa permission.

Les sources de Debkafile rapportent que la décision de rendre ces documents publics, principalement les passages concernant la Syrie, a été prise à Jérusalem, après le constat que l’Administration Obama avait échoué à empêcher la visite de deux jours au Liban du Président iranien Mahmoud Ahmadinedjad, qui doit avoir lieu le 13 octobre.

La secrétaire d’état Hillary Clinton semble ne pas avoir été assez ferme à ce sujet, lorsqu’elle a rencontré le Ministre des Affaires étrangères Walid Mouallem à New York, le 27 septembre. Damas a aussi déduit de la teneur de cette conversation, que Washington n’interférerait pas contre une attaque en règle du Hezbollah, soutenu par l’Iran et la Syrie, contre les centres principaux de pouvoir à Beyrouth.

Pour Jérusalem, publier ces documents de la guerre de 1973, selon lesquels Israël n’étaient alors qu’à quelques heures d’une attaque aérienne-éclair contre Damas, était un message direct à Assad, précisant que Jérusalem ne s’alignait pas sur la position américaine sur ce dossier.

Le suspense autour de la visite d’Ahmadinedjad et de ses conséquences a continué de faire la Une tout au long de la semaine. Mardi 5 octobre, des sources américaines ont confié au journal koweitien Al-Raï : il existe de très fortes présomptions internationales et arabes à propos d’une tentative d’assassinat du Premier Ministre Saad Hariri.

Cette nuit-là, Damas a encore accéléré sa campagne visant à préparer Beyrouth à un coup de force du Hezbollah, en réduisant en miettes la souveraineté du Liban et l’autorité du Gouvernement Hariri. Le procureur militaire en chef syrien a délivré des mandats d’arrêt contre 4 anciens responsables de la sécurité libanaise, leur intimant de se présenter à Damas et de témoigner contre trois anciens officiers, deux Syriens et un Libanais, qui se sont portés témoins contre la Syrie et le Hezbollah, afin de les désigner comme complices de l’assassinat de l’ancien Premier Ministre Libanais, Rafiq Hariri, en 2005.

Bashar Al Assad

Bashar Al Assad


Cette nouvelle étape fait suite à la publication, lundi, d’une liste de 33 personnalités libanaises et internationales, accusées de conspiration dans un complot visant à inculper la Syrie pour ce meurtre.

Par Gad

?http://www.debka.com/article/9064/

DEBKAfile Reportage spécial de Debkafile, O6 octobre 2010 2010, 2 h 42 (GMT+02:00)

Adapté par : Marc Brzustowski

Pour © 2010 lessakele et © 2010 aschkel.info







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